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Décembre 2015 a été le plus chaud de l’histoire au Luxembourg


Signe d'une douceur exceptionnelle : depuis ces quelques flocons tombés le 24 novembre dernier, il n'a pas neigé sur le Grand-Duché. (photo Fabrizio Pizzolante)

On s’en doutait, MeteoLux le confirme : décembre 2015 a été le mois de décembre le plus chaud au Luxembourg, depuis le début des enregistrements en 1947. Et l’année 2015 a été la 3e année la plus chaude, la 5e la plus sèche.

Avec une température moyenne mensuelle de 6,8 °C enregistrée à la station du Findel, le mois de décembre 2015 a été le plus chaud jamais observé depuis le début des enregistrements en 1947. Il se situe 5 °C au-dessus de la période de référence 1981-2010 (1,8 °C), pulvérisant ainsi le précédent record détenu par le mois de décembre 1988 (4,3 °C), révèle MeteoLux.

Le service météo du Grand-Duché explique : « Cette température moyenne extrêmement douce observée sur toute l’Europe centrale a été causée par des conditions météorologiques stables durant la quasi-totalité du mois de décembre. Le Luxembourg était situé entre une profonde dépression centrée sur l’Atlantique nord et de vastes anticyclones localisés sur les Alpes et le sud/sud-est de l’Europe. Cette configuration était propice aux flux d’ouest et sud-ouest apportant de manière répétée des masses d’air subtropical d’origine maritime en direction du Luxembourg. »

2015, 3e année la plus chaude

Entre cet hiver exceptionnellement doux et la canicule de l’été dernier, il n’est donc pas étonnant de voir l’année 2015 au troisième rang (ex-aequo avec 2007) des années les plus chaudes au Luxembourg depuis 1947. MeteoLux a relevé une température moyenne annuelle de 10,4 °C, dépassant de 1,1 °C la période de référence 1981-2010 (9,3 °C). L’année 2014 (10,8 °C) et l’année 2011 (10,6 °C) restent les plus chaudes observées depuis près de soixante-dix ans à la station du Findel.

Avec un cumul de précipitations annuel de 604 l/m², l’année 2015 est également la 5e année la plus sèche jamais observée depuis 1947. Le volume des pluies a été inférieur d’un tiers par rapport à la moyenne 1981-2010 (897l/m2). Les anciens se souviendront peut-être que les années les plus sèches remontent à 1949 (582 l/m²), 1953 (552 l/m²), 1971 (599 l/m²) et 1976 (541 l/m²).

Le Quotidien / S.A.

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