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Radicalisation à Schrassig : un risque « pris au sérieux »


S'il est "pris au sérieux", le risque de radicalisation à la prison de Schrassig n'est pas plus fort qu'ailleurs, estime le ministre de la Justice. (illustration Hervé Montaigu)

A la suite des inquiétudes exprimées par l’assemblée de la communauté musulmane au Grand-Duché (Shoura), quant au risque de radicalisation islamiste à la prison de Schrassig, les députés Diane Adehm et Gilles Roth ont interpellé le ministre de la Justice.

Le 24 novembre, dans Le Quotidien, Jean-Luc Karleskind, vice-président de la Shoura, se disait « inquiet de la situation à Schrassig qui compte quelque 200 musulmans actuellement incarcérés » et alertait sur les risques de radicalisation parmi les détenus.

Ce qui a amené les deux députés CSV à solliciter le gouvernement sur la question. « Ne partageant pas les craintes exprimées par le vice-président de la Shoura », le ministre de la Justice reconnaît toutefois que « le centre pénitentiaire de Luxembourg est, comme d’autres, potentiellement exposé à la radicalisation au terrorisme islamiste ».

De fait, Felix Braz assure que « ce phénomène est pris au sérieux au Luxembourg eu égard aux conséquences néfastes qu’une telle radicalisation pourrait avoir sur la vie carcérale ».

Par ailleurs, poursuit-il, « l’affirmation que les détenus musulmans seraient mal encadrés au centre pénitentiaire de Luxembourg ne correspond pas à la réalité des choses ». Le ministre détaille ainsi que les détenus concernés ont la possibilité de « participer à la prière islamique organisée régulièrement en présence d’un imam ainsi qu’au ramadan. […] De faire des commandes de nourriture halal, d’obtenir un Coran, un Misbaha (chapelet) et de se procurer un tapis de prière ».

Le Quotidien

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