Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Avant d’attaquer 2016 en pleine forme, la rédaction des sports du Quotidien vous propose un florilège des petites phrases qui ont fait le sport luxembourgeois en 2015. De Bob Jungels à Ben Payal, en passant par Gilles Kremer et Raphaël Stacchiotti, que du bon !
«Je me souviendrai sans doute longtemps de cette journée épique. Est-ce que je pourrais avoir un t-shirt « J’ai survécu »?»
Jempy Drucker, à l’issue d’un Gand-Wevelgem dantesque.
Jempy Drucker.
« Je n’ai jamais dit que Mike (NDLR : Scheidweiler) était nul. J’ai juste dit que j’estimais être en meilleure forme que lui. »
Une petite phrase de Gilles Kremer mal interprétée mais distillée à l’annonce de la paire du double lors du match de Coupe Davis contre Madagascar – qui ne lui a pas plu –, a légèrement pourri l’ambiance le temps que les deux garçons s’expliquent.
« Samir Nasri m’a dit que j’étais un fils de pute, j’ai pris ça pour un compliment. »
Le footballeur Ben Payal, à l’occasion de son portrait, en souvenir d’un certain France – Luxembourg de 2010 (2-0).
Ben Payal.
« Je n’ai aucun regret! »
L’athlète David Fiegen a annoncé sa retraite.
« Si je te dis « ne pense pas à un éléphant rose », tu penses à quoi? »
Diplômé en psychologie, l’intérieur du T71 Frank Muller s’exprimait sur le blocage évident que faisaient les joueurs du Fola qu’il estime paralysés par la peur de perdre face au F91, avant le match décisif qui a opposé les deux équipes pour le titre le 10 mai… et finalement remporté par les Eschois (1-0).
« On est en plein abandon de poste. Je suis triste qu’il n’ait pas eu le courage de venir annoncer son départ à qui que ce soit. Il s’en va comme un petit minable. »
Tun Di Bari, le président du FC Etzella Ettelbruck, furieux après que son entraîneur, Nikki Wagner, a annoncé au seul secrétaire, par téléphone, qu’il ne viendrait «peut-être pas cette semaine à l’entraînement» alors qu’il était menacé d’être limogé à la suite des mauvais résultats du club.
« Vous avez parfois besoin de chance face à un joueur comme lui. »
Andy Murray, n° 2 mondial de tennis, après avoir sorti Gilles Muller en quarts de finale au Queens, 6-3, 6-7, 4-6.
Gilles Muller.
« J’ai été escrimeur (NDLR : et champion national juniors) parce que maman trouvait ça gracieux et parce que Zorro passait encore à la télévision. »
Marc Sales, président du HB Käerjeng, l’a confessé lors du portrait que nous lui avons consacré.
« Être une légende n’est pas un objectif, mais peut-être un rêve et je veux faire tout ce qui est en mon pouvoir pour y arriver. »
Le cycliste Bob Jungels a visiblement pris conscience de la dimension qu’il a pris en cette année 2015.
« Avant la chute, j’avais eu des contacts avec des médecins de l’Est. Des contacts secrets. Je me souviens d’un congrès, en Finlande, où pour voir le médecin en chef de l’équipe olympique de la RDA, je suis allé au sauna. Le seul endroit où il n’était pas suivi. »
Le Dr Axel Urhausen, membre de l’Agence luxembourgeoise antidopage (ALAD).
« Quand tu es en plein dans tes études, tu arrives parfois à la table et tu penses plus à ce que Karl Marx a dit qu’au service que tu vas faire. »
Sven Hansen, pongiste d’Etzella, le jour de la finale de championnat – perdue – contre Dudelange.
Sven Hansen.
« Cette année, je n’ai pas vu une course de Formule 1, mais des matches du Fola, oui! »
Gérard Lopez, ex-patron de Lotus et racheté par Renault.
« Jeff a toujours été mon idole! »
Le cycliste Andy Schleck, avant le jubilé de Jeff Strasser à Mondorf.
« Oh putain, c’est bon! »
Le nageur Raphaël Stacchiotti, qualifié lors des JPEE pour les Jeux olympiques de Rio.
« Il y a trente ans, à ma signature, j’ai eu une machine à laver. »
Romain Schumacher, président du F91, à la mi-juin, quand son gardien de but, Jonathan Joubert, a été accusé d’avoir bénéficié d’une ristourne dans l’achat de son appartement.
« Si je ne m’étais pas caché derrière un cancer, je ne pouvais pas abandonner pour ça. »
Yannick Lieners, qui se bat contre une leucémie, s’était imposé aux championnats nationaux de duathlon l’an passé malgré une chute à vélo, revient sur son combat contre la maladie.
Yannick Lieners.
« Les battre deux fois sur une même saison, c’est un vrai plaisir. »
Gilles Bettmer, milieu de terrain du FC Differdange 03, après le succès sur le Progrès lors du match retour du derby.
« Si tout va bien, Bob ira à Rio! »
Sonia Ilieva, coach du lanceur de poids Bob Bertemes.
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