La conférence intergouvernementale franco-luxembourgeoise n’a permis aucune avancée sur la compensation financière transfrontalière. La gauche meurthe-et-mosellane le regrette. Et la droite mosellane ne veut pas brusquer le riche voisin. Sans parler d’une même voix, nos élus ont peu de chance d’être entendus.
La 8ᵉ Conférence intergouvernementale franco-luxembourgeoise (CIG), à Luxembourg, n’a pas plu à plusieurs élus lorrains, essentiellement de Meurthe-et-Moselle et de gauche. Dans un communiqué envoyé par le groupe Front de gauche & Républicain du conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, 55 signataires fustigent l’immobilisme de cette instance créée il y a 15 ans pour répondre aux défis des territoires transfrontaliers. Certains ne manqueront pas de trouver l’initiative cocasse quand on sait que la plupart de ces signataires ne se mobilisent collectivement sur ce vieux dossier que depuis quelques mois. Parmi les signataires, on retrouve de nombreux conseillers ...Cet article est réservé aux abonnés.
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