À partir de 2026, des prescriptions d’activité physique verront le jour pour les personnes atteintes d’une maladie cardiovasculaire, d’une maladie oncologique ou d’un diabète du type 2.
La ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, Martine Deprez, a confirmé que le concept de «prescription d’activité physique» (PAP) serait lancé au début de l’année 2026. Ce dispositif est développé actuellement, en collaboration avec le ministère des Sports et plusieurs autres acteurs du secteur médical et sportif. Il vise à permettre aux médecins d’orienter des patients éligibles vers des structures adaptées, où ils bénéficieront d’un encadrement assuré par des professionnels de l’activité physique au sein d’associations spécialisées.
Le projet pilote s’adressera dans un premier temps aux personnes atteintes d’une maladie cardiovasculaire, d’une maladie oncologique ou d’un diabète du type 2. Une plateforme digitale dédiée, développée par l’Agence eSanté, sera mise à la disposition des médecins prescripteurs. Son accès sera réservé aux praticiens ayant suivi une formation spécifique.
73 médecins déjà formés
En répondant à la question des députés Jeff Boonen et Charles Weiler (CSV), la ministre a précisé qu’en date du 8 décembre 2025, 73 médecins ont été formés pendant les trois premières séances de formation organisées entre le 15 novembre et le 6 décembre 2025. Des séances de formation supplémentaires pourront être organisées début 2026 pour les médecins qui souhaitent participer au projet pilote.
La prescription est valable pour un mois (similaire au modèle de la kinésithérapie), pendant lequel le patient doit prendre contact avec la Fédération luxembourgeoise des associations de sport de santé (FLASS). Chaque patient profitera d’une prise en charge de six mois de cotisations auprès de l’association à laquelle il s’inscrit.