L’Institut national de recherches archéologiques (INRA) et l’université du Luxembourg ont signé une convention-cadre destinée à renforcer leur collaboration en archéologie et en histoire du Luxembourg.
Présenté comme la «première convention de ce type» conclue avec un institut culturel de l’État, l’accord entre l’INRA et l’Uni s’est déroulé devant le ministre de la Culture, Eric Thill, le directeur de l’INRA, David Weis, et la vice-rectrice Dr. Simone P. Niclou, la semaine dernière, au château d’Aspelt.
Le texte est censé «favoriser les échanges scientifiques et techniques», et permettre de «développer des projets communs de recherche, de publication et de valorisation du patrimoine». Ce partenariat doit aussi «contribuer à la formation des archéologues, étudiants et jeunes chercheurs» et au partage «des ressources documentaires, des données scientifiques et des expertises respectives».
Le ministre a salué les progrès de l’INRA depuis la loi du 25 février 2022 relative au patrimoine culturel. Pour Eric Thill, la convention «s’inscrit dans une dynamique de consolidation et de structuration de la recherche archéologique au Grand-Duché» et favorise «l’émergence de nouvelles approches scientifiques» et «la transmission des savoirs».
L’INRA a, en parallèle, présenté ses cinq axes de recherche pour 2026-2030 : transitions et périodisation au Luxembourg (mobilités et échanges); archéologie environnementale et paléo-paysages; histoire de l’archéologie (conflits, mémoire, identités, archéologie publique); technologies numériques et humanités digitales; vie quotidienne (production, archéologie industrielle et sociale).
Selon le communiqué présenté par le ministère de la Culture, cette approche multidisciplinaire doit se traduire par une base de données «durable et accessible», au service des chercheurs comme du public, afin d’offrir une compréhension «plus nuancée» de l’histoire. Cet engagement «contribuera à rendre plus tangible et accessible encore notre passé commun», a conclu Eric Thill.