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N11 : le radar de chantier sur la route d’Echternach n’est pas près de partir


Contrairement à ce que laisse penser leur nom, les radars de chantier peuvent être utilisés dans d'autres circonstances. (Photo archives editpress/didier sylvestre)

Alors que des travaux de sécurisation ont été réalisés sur la N11, un radar avait été installé sur le bord de la route. Mais celui-ci est toujours là malgré la fin du chantier. D’après Yuriko Backes, il devrait rester encore quelque temps pour limiter les risques d’accident de la route.

Du 22 septembre au 21 octobre, des travaux ont eu lieu sur la N11 entre la Schanz et Graulinster. Réalisés à la demande du ministère de l’Économie et du Tourisme, ils devaient sécuriser le sentier autopédestre au niveau de l’aire de repos. Les glissières de sécurité ont ainsi été déplacées et prolongées afin de réduire le contact direct avec les voitures et de minimiser le risque d’accident. Au moment des travaux, un radar a été installé pour contrôler le respect des limitations de vitesse. Mais depuis la fin du chantier, il n’a toujours pas été désinstallé, comme l’ont noté de nombreux automobilistes. Une situation rapportée au député de l’ADR Michel Lemaire qui a souhaité savoir pourquoi il était encore en place.

La ministre de la Mobilité, Yuriko Backes (DP), a rappelé que ces radars sont installés par la police grand-ducale qui détermine elle-même l’emplacement et la durée d’utilisation. «Il convient de souligner que les radars de chantier — contrairement à ce que leur appellation courante pourrait laisser penser — ne sont pas exclusivement destinés à être placés à proximité de travaux routiers», ajoute la ministre. Ils peuvent en effet être installés partout où un besoin accru de contrôles de vitesse est identifié. Ils prennent alors le nom d’enforcement trailer ou de radars-remorques.

D’après Yuriko Backes, le radar de la N11 est toujours en place afin de minimiser le risque d’accident. «En effet, une analyse réalisée par la police a montré que plusieurs accidents se sont produits ces dernières années sur ce tronçon de la route nationale N11.» Sa présence n’est donc plus liée au chantier et il pourrait rester à cet endroit tant que la police le jugera nécessaire.

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