Accueil | A la Une | [Football] Non, le Progrès ne s’est pas mis au Lego

[Football] Non, le Progrès ne s’est pas mis au Lego


[Hors stade] Niederkorn étoffe son rayon de produits dérivés, avec un jouet en édition numérotée produit rien que pour lui. Mais non, «ceci n’est pas un Lego».

Dernier business club de l’année pour le Progrès. Fatalement, il y avait un sapin. Et au pied du sapin, un cadeau. Avec une silhouette reconnaissable entre mille, mais… pas vraiment. «Je n’ai pas le droit de dire que c’est un Lego puisque ce n’en est pas un», sourit son créateur, Tony Dias, entraîneur des U7 du club.

Le jouet, baptisé ProGo, en a pourtant la dégaine. Mais pas la taille : 30 centimètres sous la toise et un «habillage» que la firme danoise ne s’autorisera jamais à produire tant le marché est de niche, entièrement noir et jaune avec le logo… du club niederkornois.

Pourtant, c’est sous de toutes autres couleurs que ce petit bonhomme a démarré son existence luxembourgeoise. En bleu et orange à Lorentzweiler. Le club de PH en a en effet commandé une cinquantaine pour les offrir. L’informaticien s’était amusé à le créer au fil d’heures et d’heures de travail ainsi que de plusieurs essais sur son imprimante 3D, «pour faire plaisir aux enfants». Voyant que visiblement, cela marchait, Tony Dias en a produit une version niederkornoise afin de l’offrir à la secrétaire du club, Anna Alves. C’est dans son bureau que Thomas Gilgemann est tombé dessus, a mesuré l’effort puisque Tony avait dû se farcir à la main la reproduction du logo (irrécupérable par d’autres moyens), et décidé que cela ne pouvait en rester là.

«On l’a mis en précommande, lâche le président, et on en a déjà vendu une vingtaine.» La première version, personnalisée, coûte 35 euros. Une série numérotée (de 1 à 999) est, elle, vendue à 40 euros. Cela se tient : non seulement l’investissement dans l’imprimante (qui a permis aussi la réalisation d’une boîte aux lettres, tiens), la journée complète d’attente que nécessite la conception d’un seul exemplaire (qui doit être chauffé à 250 degrés) et le fait que le fils de Tony Dias s’amuse avec son propre exemplaire depuis plusieurs mois, prouvant qu’il semble incassable avec sa tête qui se dévisse plutôt que de se clipser, justifie le prix. «Je ne conseille pas de le produire dans une version plus petite, argumente encore Dias. C’est la taille idéale.»

Ce ProGo, puisque c’est ainsi qu’il a été baptisé, doit encore être breveté tout ce qu’il y a de plus légalement afin de ne pas rencontrer de problèmes de propriété intellectuelle ou droits d’auteur, «mais je ne fais pas ça pour gagner de l’argent, de toute façon». Après, rien n’empêchera de le décliner dans d’autres couleurs et avec d’autres logos. Et de s’élancer à la conquête d’autres gamins ou collectionneurs issus de clubs de BGL Ligue?

Newsletter du Quotidien

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez tous les jours notre sélection de l'actualité.

En cliquant sur "Je m'inscris" vous acceptez de recevoir les newsletters du Quotidien ainsi que les conditions d'utilisation et la politique de protection des données personnelles conformément au RGPD.