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Remaniement : Gilles Baum (DP) salue le geste de Mischo


Gilles Baum, le chef de file du DP à la Chambre, estime que les syndicats n’ont pas donné au ministre Georges Mischo (à g.) la possibilité «de poser ses jalons». (Photo : archives lq/alain rischard)

Le chef de file des libéraux à la Chambre des députés salue la décision de Georges Mischo de se retirer de ses fonctions ministérielles. «Il s’est dit qu’il était temps de tirer la sonnette d’alarme et de céder sa place à quelqu’un de mieux outillé, une personne plus à l’aise avec les dossiers, car lui ne l’était pas», reconnaît Gilles Baum.

Ténor du partenaire de coalition du CSV, Gilles Baum évoque «une dégradation ahurissante» de la relation avec les syndicats après la lettre que l’Union des syndicats avait adressée à Luc Frieden en octobre dernier dans laquelle les syndicats informaient le Premier ministre qu’ils avaient perdu toute confiance en l’actuel ministre du Travail. Ils estimaient que Georges Mischo n’était «pas à la hauteur des exigences de sa fonction ministérielle» et qu’il lui manquait «aussi bien les connaissances techniques, les compétences pratiques et le savoir-faire que les qualités personnelles et comportementales».

Gilles Baum admet qu’il n’était pas le meilleur pour mener un dialogue social. «Nous avons toujours eu des ministres à l’écoute des syndicats», nous dit-il. Cependant, il ajoute que ces derniers n’ont pas donné à Georges Mischo la chance «de poser ses jalons». Cela étant dit, Gilles Baum reconnaît que le dossier du travail dominical n’était pas d’une «technicité extrême», mais même à ce niveau, il n’a pas pu discuter sereinement avec les syndicats.

Rien ne bouge du côté libéral

Le chef de la fraction libérale déclare aussi qu’il y a eu «apparemment» des manquements dans le dossier du musée des Sports. Mais il attendait les résultats de la commission d’exécution budgétaire qui se tenait hier après-midi, mais à laquelle, finalement, ni Georges Mischo ni Gilles Roth n’ont assisté, à la demande du président Franz Fayot, qui les a désinvités.

Ce remaniement ministériel n’est pas le match du DP, le partenaire de coalition garde ses ministres, même si le CSV aurait préféré qu’un changement intervienne dans le camp libéral pour ne pas être le seul à reconnaître un échec.

Le nom de Stéphanie Obertin avait circulé dans la presse, mais la discrète ministre de la Digitalisation et ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur reste à son poste.

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