Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Comme chaque année, Amnesty International Luxembourg organise, mercredi 10 décembre, une marche à l’occasion de la journée internationale des Droits de l’homme. Elle sera suivie d’un atelier d’écriture de lettres.
Liberté, dignité, égalité et justice. Ces quatre grandes valeurs sont au cœur de l’action d’Amnesty International et seront particulièrement mises en avant, mercredi 10 décembre, lors de la marche des droits humains organisée par la section luxembourgeoise de l’ONG.
À l’occasion de la journée internationale des Droits de l’homme, Amnesty International organise chaque année cet évènement pour mettre en avant celles et ceux dont les droits fondamentaux ne sont pas respectés.
Ces derniers vont même être, littéralement, mis en lumière puisque la marche se fera, comme à son habitude, aux flambeaux. La manifestation partira à 18 h de la rue Genistre, à proximité du Cercle Cité, et s’engagera dans les rues du centre-ville de la capitale.
Amnesty International demande aux personnes intéressées de venir quelques minutes plus tôt afin de pouvoir les équiper de flambeaux ou de panneaux.
Les gens peuvent également venir avec leurs propres messages mais doivent s’assurer en amont qu’ils sont bien compatibles avec les valeurs de l’ONG. Les drapeaux nationaux ne sont pas autorisés non plus au cours de la marche.
Interpeller les dirigeants
Dans le cadre de la campagne Write for Rights 2025, la Marche des droits humains sera suivie d’un atelier d’écriture de lettres. En compagnie de l’équipe d’Amnesty International et d’autres activistes, il sera alors possible de rédiger un message pour s’engager en faveur de gens ou de groupes dont les droits fondamentaux ne sont pas respectés.
Huit personnes, originaires du monde entier, ont été sélectionnées par l’ONG dont une éleveuse de rennes autochtone, qui lutte pour protéger les terres de sa communauté en Norvège, un photojournaliste emprisonné pour son travail sur un cyclone au Myanmar ou encore un petit garçon mort après être tombé dans les latrines à fosse de sa garderie en Afrique du Sud.
L’occasion de s’engager pour les autres et de rappeler que, partout dans le monde, les droits humains peuvent être bafoués.
Les signataires peuvent ainsi faire pression sur les gouvernements et les dirigeants du monde, pour faire bouger les choses en contribuant à la libération de militants ou en protégeant des personnes qui luttent pour ce qui est juste.
Il est également possible d’écrire un message de son côté et de l’envoyer via le site amnesty.lu.
La journée internationale des Droits de l’homme est fêtée le 10 décembre en souvenir du jour où, en 1948, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Elle a été créée officiellement deux ans plus tard, le 4 décembre 1950, par les Nations unies qui la célèbrent chaque année aux côtés de nombreux pays, d’institutions et d’ONG.
Cette année, le thème sera : «Droits humains, nos essentiels de tous les jours». «En cette période de turbulences et d’imprévisibilité, où beaucoup ressentent un sentiment croissant d’insécurité, de désaffection et d’aliénation, ce thème vise à réaffirmer les valeurs des droits humains et à montrer qu’ils demeurent une force gagnante pour l’humanité, précise l’ONU.
À travers cette campagne, nous cherchons à renouer le lien entre chacun d’entre nous et les droits humains, en montrant comment ceux-ci façonnent nos vies quotidiennes, souvent sans que nous le remarquions.»
Les droits les plus fondamentaux sont en effet trop souvent considérés comme acquis ou perçus comme des idées abstraites. Ils sont en réalité essentiels pour que chacun puisse vivre dignement chaque jour.
