Les deux radars installés fin octobre des deux côtés de l’autoroute A3 pour contrôler la troisième voie destinée au covoiturage entament une phase de test à partir de ce lundi 1er décembre.
Huit mois après leur ouverture sur quelques kilomètres de l’autoroute A3, les voies réservées aux bus et au covoiturage entre la France et Luxembourg-ville n’ont pas fini de faire couler de l’encre.
Il faut dire que pas moins de 80 000 véhicules empruntent chaque jour ce tronçon – jusqu’à 4 000 par heure aux pics d’affluence – et que la mise en place de ces voies, après un long chantier, concentrait beaucoup d’attentes.
Après une période d’observation, les autorités ont pu établir que, vers la capitale, jusqu’à quatre minutes sont grappillées aux heures de pointe, cinq minutes en sens inverse.
Du côté des usagers, loin de susciter un engouement soudain pour le covoiturage, ces deux voies interdites aux automobilistes seuls à bord sont surtout régulièrement empruntées par des resquilleurs, parfois très imaginatifs, sous les yeux des autres conducteurs qui respectent le Code de la route.
Des astuces qui vont se confronter, dès ce lundi 1er décembre, aux radars installés fin octobre des deux côtés de l’autoroute A3. Ces derniers, orientés chacun vers un sens de circulation, contrôleront en effet les véhicules qui circulent sur la voie de covoiturage.
Ils sont équipés de caméras permettant de reconnaître les silhouettes, en conformité avec la législation en vigueur concernant la protection des données (RGPD), et de déterminer le nombre de personnes dans le véhicule.
L’administration des Ponts et Chaussées rappelle que durant cette phase de test, aucun avertissement taxé ne sera dressé par le système de contrôle et de sanction automatisé.
Quant au début de la phase répressive, la date officielle «sera communiquée par les autorités compétentes en temps utile».