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Régionales : les premières réactions


"Aucun soulagement, aucun triomphalisme : le danger de l'extrême-droite n'est pas écarté", a tempéré le Premier ministre Manuel Valls. (Photo AFP)

Les premières réactions tombent à l’annonce des résultats du second tour des Régionales, à l’issue desquelles le Front National est le grand perdant puisqu’il ne remporte aucune région.

Dans le Nord, le tombeur de Marine Le Pen (FN), Xavier Bertrand (LR) s’est adressé à la classe politique : « Nul ne peut se prévaloir de cette victoire », a-t-il tempéré. Ce n’est « pas ma victoire, mais la victoire des gens du Nord. L’histoire retiendra que c’est ici que nous avons stoppé la progression du Front national ». La tête de liste frontiste retient pour sa part « un régime à l’agonie » mais une « montée inexorable » de son parti. « Rien ne pourra nous arrêter », a d’ores et déjà prévenu Marine Le Pen.

En Paca, pour Christian Estrosi (LR), qui a battu Marion Maréchal Le Pen (FN), « le rassemblement des valeurs républicaines est au rendez-vous ».

Le Premier ministre français, Manuel Valls, s’est montré prudent. « Aucun soulagement, aucun triomphalisme : le danger de l’extrême-droite n’est pas écarté », a-t-il insisté. « Je salue d’abord les électeurs qui ont répondu à l’appel très clair, très net, très courageux, celui de la gauche à faire barrage à l’extrême droite qui n’obtient ce soir aucune région. ».

Malgré la défaite du Front national dans le Grand Est, « une lame de fond patriote » s’est levée en France, qui « ne redescendra pas » d’ici à 2017, a estimé dimanche le bras droit de Marine Le Pen, Florian Philippot, à son QG électoral de Metz, devant les militants après avoir reconnu sa propre défaite face à Philippe Richert (LR-UDI-MoDem). Pour Jean-Pierre Masseret, candidat de la gauche également battu en Acal, « les citoyens ont parlé (…) pas les appareils ».

« Ce résultat nous engage et nous oblige », a déclaré le vainqueur Philippe Richert, s’adressant aux électeurs de gauche et écologistes qui ont voté pour lui et citant plusieurs grands élus de gauche qui l’ont soutenu.

Nicolas Sarkozy, président des Républicains, n’a pas manqué de « remercier les millions d’électeurs quelle que soit leur appartenance politique qui se sont portés (…) sur les listes des Républicains et du centre ». Ajoutant que « cette mobilisation (…) ne doit cependant sous aucun prétexte faire oublier les avertissements qui ont été adressés à tous les responsables politiques, nous compris, lors du premier tour ».