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Air France KLM s’intéresse à TAP


Air France-KLM veut participer au processus de privatisation de la compagnie. 

La compagnie lorgne sur les liaisons avec l’Amérique du Sud de la compagnie portugaise.

Air France-KLM, qui souhaite renforcer ses liaisons vers l’Amérique du Sud, a officialisé mercredi son intérêt pour la privatisation de la compagnie TAP Air Portugal, convoitée par d’autres groupes aériens européens.

«Air France-KLM a présenté aujourd’hui l’expression de son intérêt à participer au processus de privatisation de TAP» auprès de Parpublica, l’agence portugaise de gestion des participations de l’État, a déclaré à l’AFP un porte-parole de l’entreprise franco-néerlandaise. Cette démarche «démontre le fort intérêt d’Air France-KLM pour ce processus. Nous attendons avec impatience les prochaines étapes», a-t-il ajouté.

Le groupe, qui rassemble Air France, KLM, Transavia et qui est en train d’intégrer la compagnie scandinave SAS, souhaite participer à la consolidation du secteur aérien européen, comme ses concurrents Lufthansa et IAG (British Airways, Iberia, Aer Lingus…) qui ont, eux aussi, manifesté leur intérêt pour TAP.

Lufthansa, qui inclut les compagnies Swiss, Eurowings, Brussels Airlines et Austrian Airlines, a récemment pris le contrôle de l’italienne ITA Airways, née sur les cendres d’Alitalia. Et l’ambitieuse Turkish Airlines a annoncé l’été dernier une prise de participation de 26 % dans l’espagnole Air Europa, elle aussi auparavant disputée par les trois grands groupes aériens d’Europe occidentale.

Le gouvernement portugais souhaite conclure en 2026 la privatisation de jusqu’à 49,9 % du capital de TAP, qui avait été renationalisée dans l’urgence en 2020 pour faire face aux conséquences de l’épidémie de Covid-19.

Le transporteur avait alors bénéficié d’une injection de 3,2 milliards d’euros de fonds publics en échange d’un plan de restructuration. Le processus de privatisation de TAP se déroule en plusieurs étapes sur une période d’environ huit mois: une offre de pré-qualification suivie d’une période d’offres et d’une phase éventuelle de négociation puis, enfin, la décision finale du conseil des ministres.

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