Après quatre placements en redressement judiciaire depuis 2011, la longue histoire d’Ascometal puis de NovAsco dans la vallée de l’Orne pourrait toucher à sa fin. L’intersyndicale rencontrera le ministre de l’Industrie, Sébastien Martin, à Bercy, ce jeudi 13 novembre.
Certains sont résignés, d’autres en colère. En tout cas, à Hagondange, beaucoup souffrent de la douloureuse agonie de leur aciérie. «Et cela pèse énormément sur la vie de famille», appuie un syndicaliste au fait du dossier.
Après quatre placements en redressement judiciaire depuis 2011, la longue histoire d’Ascometal puis de NovAsco dans la vallée de l’Orne pourrait toucher à sa fin. Mercredi 12 novembre, la chambre commerciale du tribunal de Strasbourg doit examiner les offres de reprise des sites si les conditions suspensives attenantes sont levées.
L’usine d’Hagondange est la plus mal lotie : Europlasma reprendrait les quatre sites, à Saint-Etienne, Custines (Meurthe-et-Moselle), Leffrinckoucke (Nord), mais ne conserverait que 75 emplois sur les 450 d’Hagondange. Métal Blanc n’avance qu’une proposition en faveur de Leffrinckoucke.
À l’issue de l’audience de ce mercredi, le tribunal devrait donner une date à laquelle il rendra sa décision. Du côté de l’intersyndicale, on indique qu’une délégation sera reçue jeudi 13 novembre à 14 h 30 à Bercy par le ministre Sébastien Martin.
Lequel pourra sans doute expliciter ses récents propos : il affirmait «espérer que l’usine puisse avoir un devenir, donc ne ferme pas et ne devienne pas une friche». Lundi, réunis en assemblée générale, les salariés de NovAsco Hagondange se prononçaient en faveur d’opérations coups-de-poing dans la vallée de l’Orne pour jeudi et vendredi.
O. C.
(Le Républicain lorrain)