Donner aux enfants plutôt qu’aux multinationales, c’est l’idée de SOS Village d’enfants Luxembourg lors du Giving Tuesday, en réaction au Black Friday. Cette année, la journée aura lieu le 2 décembre.
SOS Villages d’enfants monde relaie pour la cinquième année consécutive la campagne solidaire Giving Tuesday, évènement planétaire que l’ONG luxembourgeoise a rejoint en 2021 pour sensibiliser à son travail et démultiplier plus largement la générosité en faveur des enfants vulnérables qu’elle accompagne aux quatre coins du monde.
Pour rappel, le Giving Tuesday est apparu il y a dix ans aux États-Unis pour inciter à un geste fort de solidarité, en opposition au Black Friday connu pour doper la consommation avec des prix cassés. Cette année, le rendez-vous est pris le mardi 2 décembre, soit quatre jours après le Black Friday.
L’appel est donc lancé pour aider SOS Villages d’Enfants Monde à récolter des fonds et à sensibiliser à ses actions en faveur des enfants vulnérables dans le monde, en particulier ceux privés de protection et de prise en charge, ceux confrontés à des situations de crises et ceux dépossédés de leurs droits, en premier lieu les filles.
Depuis cinq ans, l’asbl a pu réunir plus de 35 000 € pour accompagner des enfants et des jeunes affectés par de graves crises à Madagascar, en Colombie, en Ethiopie et l’an dernier au Maroc.
Une école où il fera bon vivre et étudier
En 2025, comme en 2024, SOS Villages d’Enfants Monde veut à travers son Giving Tuesday récolter des fonds et sensibiliser au sort des élèves du Maroc pour lesquels elle se mobilise avec un projet post-séisme qui lie étroitement éducation et protection. Ce dernier prend forme dans la ville d’Aït Ourir située dans la région de Marrakech-Safi meurtrie en 2023 par un important tremblement de terre.
Depuis novembre 2024, un collège mixte pour 500 élèves et un internat pour 50 jeunes filles y sont en cours de construction avec une rentrée probable en septembre 2026. Ces nouvelles infrastructures visent à garantir un vrai retour à l’école aux élèves de la région fragilisés depuis le séisme et à leur offrir les bonnes conditions d’apprentissage qui vont de pair avec une éducation de qualité.