Accueil | Sport national | Handball | [Handball] Erice, c’est un autre monde

[Handball] Erice, c’est un autre monde


La marche était beaucoup trop haute pour Anna Gustowska et ses partenaires. (Photo joe pappalardo)

En Sicile, face à l’équipe professionnelle d’Erice, vice-championne d’Italie, Käerjeng n’a pas fait le poids, ce week-end, au troisième tour de l’European Cup. Fin de l’aventure.

C’était un peu comme si l’Everest se dressait devant elles. Après avoir écarté les Grecques de l’Anagennisi Artas au bout du suspense et, donc, franchi un tour pour la première fois depuis 2008 – six participations durant ce laps de temps –, les Bascharageoises, reversées dans le pot 2 au moment du tirage au sort effectué voici un mois, n’ont, certes, pas hérité de l’un des sérieux prétendants à la victoire finale, les Espagnoles de Malaga, tombeuses dans les grandes largeurs des Dudelangeoises, ni des solides Nord-Macédoniennes du Metalurg Avtokomanda, faciles vainqueures des Differdangeoises.

Mais leur adversaire pour ces 16es de finale, l’équipe d’Erice, vice-champion d’Italie, n’avait rien d’un cadeau. Déjà parce que les Siciliennes sont professionnelles contrairement aux résidentes du Um Dribbel. Et puis, plusieurs d’entre elles ont l’expérience des plus grandes compétitions internationales.

À commencer par Alexandra do Nascimento (44 ans), qui a été élue meilleure joueuse mondiale de l’année en 2012 avant d’être sacrée un an plus tard aux championnats du monde en Serbie avec le Brésil. On pourrait aussi citer l’Espagnole Alexandrina Cabral (39 ans), qui a disputé la Ligue des champions à plusieurs reprises, dont une participation récente avec son ancienne formation, Brest, grand rival des Dragonnes de Metz en France, club dans lequel a évolué la gardienne internationale croate Ivana Kapitanovic (31 ans), débarquée dans la province de Trapani fin octobre.

Tout n’est pas à jeter

Bref, du lourd. «On s’attend à deux matches très durs, beaucoup plus qu’au tour précédent. On a conscience que cela ne va pas être facile», annonçait Jennifer Zuk avant de s’envoler en direction de la Sicile. Et la capitaine d’ajouter : «De notre côté, nous allons essayer de faire de notre mieux. On sait bien que nos chances de remporter ne serait-ce qu’un match sont faibles. Notre objectif est de produire du beau handball, donner le maximum pour ne pas avoir de regrets.»

Des regrets ? Impossible d’en avoir. Les locales étaient bien trop fortes pour espérer quoi que ce soit. Il n’empêche : malgré deux défaites logiques, les filles de Dan Mauruschatt n’ont pas été complètement ridicules. À l’image de la première période de la manche aller, vendredi, durant laquelle elles ont tout de même réussi à marquer 10 buts. Avant de s’effondrer au retour des vestiaires, ne trouvant le chemin des filets que trois fois. Résultat : un revers 36-13, qui ne laissait aucune place aux doutes quant à l’issue de la double confrontation.

Le deuxième round, ce dimanche, s’est conclu sur un écart moins conséquent (17-32), grâce à une deuxième mi-temps de bonne facture, perdue seulement de quatre petites unités. Fin de parcours pour les championnes du Luxembourg, qui vont pouvoir entièrement se focaliser sur la défense de leur bien.

Newsletter du Quotidien

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez tous les jours notre sélection de l'actualité.

En cliquant sur "Je m'inscris" vous acceptez de recevoir les newsletters du Quotidien ainsi que les conditions d'utilisation et la politique de protection des données personnelles conformément au RGPD .