Plusieurs matches se sont soldés par des prolongations. Certains ont vraiment dû s’arracher pour passer en huitièmes de finale.

Fola – Rumelange (4-2 ap)

Dans cette confrontation entre deux cadors de Promotion d’Honneur, la partie s’est révélée à la hauteur des attentes. Animés, les débats ont tout de même souvent tourné à l’avantage des locaux en première période. Bien souvent, le danger rumelangeois est venu de Gomes et Dibassy mais la première entreprise des Bleus est signée Patrick Teixeira dès la 2e minute de jeu. Le milieu de l’USR force Adrovic à la parade.

Le portier eschois est mis de nombreuses fois à contribution chez le cinquième du championnat. Au quart d’heure et à la demi-heure de jeu, Dibassy le force à s’employer mais il ne peut rien lorsqu’ à la 35e, Gomes se trouve à la conclusion victorieuse d’un une-deux avec Cossou (1-0). En face, les Folamen montrent du répondant mais sans se montrer aussi convaincants dans le dernier geste. Tarek Nouidra voit sa tentative finir dans les airs dès l’entame de la partie alors que Balance tire au-dessus. Les hommes d’Henrique Da Silva doivent patienter jusqu’à la fin de la première période pour mettre en alerte le portier rumelangeois. Cunha, bien lancé par Balance, se trouve à quelques infimes centimètres de heurter la cage adverse. L’attaquant convertit sa tentative au retour des vestiaires et joue un mauvais coup à son ancien club en mettant à profit un centre de Nouidra côté gauche (1-1, 53^e).

La joie des Eschois demeure de courte durée car Teixeira profite d’un cafouillage moins de dix minutes plus tard pour propulser à nouveau les siens devant au tableau d’affichage (2-1,61^e). Le quasi-coup du billard de Gauthier Caron en toute fin de partie ne change rien à la donne. C’est Cunha qui signe le doublé pour envoyer tous les acteurs de la rencontre en prolongations (2-2, 89^e). Mais ceux qui clarifient la situation, ce sont le vieux briscard Hennetier et l’ex-rumelangeois Brian El Hamer. Entrés en fin de partie, ils donnent la victoire aux leurs d’un magnifique tir enroulé côté droit (106^e) et d’un tir imparable à la 110e.

Jocelin Maire

 

Weiler – Steinsel (1-2)

Dès les premières minutes, le ton était donné. Sur un corner assez litigieux, le ballon semble peut-être avoir franchi la ligne. L’arbitre, Monsieur Rodriguez, incertain, consulta son juge de touche, mais faute de certitude, décide de laisser le jeu se poursuivre. La première alerte sérieuse intervient à la 10e : Silvestre, le gardien de Steinsel, réalise une superbe parade du bout des doigts pour éviter l’ouverture du score. Dix minutes plus tard, Dième se retrouve seul face au gardien de Weiler, parvient à l’éliminer, mais manque complètement le cadre.

À la 41e, alors que les joueurs de Weiler pensent le ballon sorti en touche, ils s’arrêtèrent de jouer. L’arbitre ne bronche pas, et Steinsel en profite : sur un centre venu de la droite signé Mohammed, Dième place une tête imparable. Sardou, le portier de Weiler, ne peut qu’assister, impuissant, à l’ouverture du score de Steinsel (0-1).

Au retour des vestiaires, l’intensité monte d’un cran. Weiler se montre plus entreprenant et, à la 62e, se procure une belle occasion d’égaliser sur un contre mené par le jeune Martin, sans succès. L’équipe locale continue de pousser, et à la 69e, son capitaine, Papadopoulos, profite d’un cafouillage dans la surface adverse pour expédier le ballon au fond d’une tête rageuse (1-1).

Le match devient alors plus tendu, marqué par des imprécisions et de nombreuses fautes techniques. À la 87e, Weiler a même une balle de match sur une contre-attaque menée par Nenning, mais un mauvais contrôle de Borges met fin à l’action. Et comme souvent en football, la sanction tombe : à la 89e minute, Dième, encore lui, surgit à bout portant pour crucifier Sardou et offrir la victoire à Steinsel sur le fil. 1-2, un succès arraché dans les dernières secondes grâce au réalisme de son buteur vedette, auteur d’un doublé décisif.

Michel El Alami

 

Etzella – RFCU (4-6 tab)

Pour sa deuxième rencontre en tant qu’entraîneur du RFCU, Sébastien Grandjean savait que la tâche ne serait pas simple. Face à lui, une équipe d’Etzella Ettelbruck invaincue depuis huit rencontres. Tout laissait présager un match-piège.
Pourtant, ce sont les visiteurs qui se procurent la première grosse occasion. Ikene, parfaitement servi dans la surface, voit sa reprise à bout portant détournée d’une superbe parade par le portier ettelbruckois. Un premier avertissement pour Etzella? Pas vraiment. Les Ettelbruckois reprennent rapidement le contrôle du jeu, enchaînant de belles combinaisons offensives. Toutefois, leur dernier geste manque de précision, ce qui laisse le Racing respirer. Et à la 33e, le RFCU va ouvrir la marque par Monge, qui reprend du plat du pied et place une frappe à ras de terre imparable (1-0, 33e).

Mais ce but ne déstabilise pas les hommes d’Aurélien Terrier, qui restent calmes et appliqués. Leur persévérance finit par payer dans les arrêts de jeu de la première période par l’intermédiaire de Pascal, parfaitement décalé par Gonçalves, qui croise sa frappe (1-1). Largement méritée, cette égalisation.

ce sont les hôtes qui continuent à monopoliser le ballon et on sent pas vraiment qu’Etzella joue un cran en-dessous. Mais les occasions se font rares des deux côtés. Si d’un côté Herrmann est tout proche de récupérer une mauvaise passe d’un Etrelbruckois vers son portier Ettelbrickois, ce sont les hommes d’Aurélien Terrier qui sont tout proches de prendre les devants mais au final le rentrant Yamba rate le coche en s’enmêlant un peu les pinceaux (79e). Plus de peur que de mal pour l’équipe de la capitale, qui devra en passer par les prolongations, mais les hommes de Sébastien Grandjean ne vont pas tarder à reprendre la main lorsqu’il hérite d’un coup franc dès 25 mètres qui est botté par Herrmann mais sa frappe s’abat sur la transversale mais Freire surgit pour mettre le ballon au fond (1-2, 95e). Ce but va libérer un peu le Racing qui reprend le match en main. Les ettelbruckois n’arrivent plus vraiment à produire leur jeu. Mais ils ne déméritent pas et vont réussir à égaliser par Nicolay qui surgit dans les 5 mètres pour la mettre au fond, ce qui permet d’assister aux séances de penalty qui va sourire aux hommes de Sébastien Grandjean.

Jessy Ferreira

 

Wiltz – Mersch (6-0)

Après avoir échoué avec Wiltz dans la lutte pour le maintien, le «tsar» était de retour «am Pëtz», mais sur le banc des visiteurs. Mikhail Zaritski, nerveux, cherchait la solitude et le calme et à cinquante-cinq minutes du coup d’envoi, il foulait seul le gazon de l’autre côté de la tribune principale, loin des regards. Du côté local, le capitaine Philipps devait déclarer forfait après l’échauffement.

Wltz obtient un départ de rêve. Une longue transversale de Biver arrive dans le couloir gauche chez Schroeder. Le centre à ras de terre du dernier nommé est repris victorieusement par De Oliveira (4e). Cueilli à froid, Mersch réagit par une frappe lointaine de Mayele qui passe un tantinet au-dessus (8e). C’est pourtant Wiltz qui reste maître des événements, qui laisse mieux circuler le ballon et qui porte le danger devant le but adverse.

Mersch, fantomatique, sans idées dans l’entre-jeu, avec de trop nombreuses pertes de balle, n’a toujours pas trouvé son rythme de croisière et laisse trop de libertés aux acteurs locaux et encaisse un deuxième but à la 26e. Reciputi avec une superbe passe en profondeur trouve Biver et Atic ne peut que constater les dégâts. Les nordistes, plus mordants et plus volontaires, tactiquement et techniquement plus forts, semblent avoir fait l’essentiel pour la gagne.

L’équipe locale continue à dominer le match au retour des vestiaires et en toute logique augmente son avance. L’international Espoirs Da Cunha se promène sur la pelouse sans trouver une quelconque opposition. Finalement il décide de tirer des vingt mètres et Atic doit de nouveau s’avouer vaincu (52e). Dans la foulée de la meilleure chance merschoise (un tir des onze mètres de Varela et réflexe inouï de Choi), Wiltz porte l’estocade par Schroeder qui signe le 4-0 (71e). Les visiteurs, ko debout, ne répondent plus et leur défense est maintenant aux abonnés absents. Si Schroeder trouve le poteau (74e), Bouchibti fait mieux juste après et c’est 5-0. Rodrigues Da Costa avec un joli coup franc croisé établit le score final dans le temps additionnel.

Georges Bassing

 

Les autres matches des 16es

Differdange – Pétange 2-0

Mfoumou (55e), Hadji (68e)

Berbourg – Mondorf 0-2

Kumbi (6e), Godart (62e)

Mamer – Käerjeng 2-0

Muric (17e), Kerger (85e)

Mondercange – Rosport 2-3

Rocha Fonseca (58e), Swistek (63e)/Camdzic (8e, 49e), Steinbach (66e)

Swift – Hostert 0-3

Meddour (45+3), Caufriez (68e), Altun (85e)

Lorentzweiler -Rodange 2-4

Correia (48e), Furtado (50e)/Muzhaqi (27e, 65e), Medina (35e), Schur sp (60e)

Koerich – Luxembourg City 0-2

Mendy (5e), Simoes (70e)

Belvaux – Strassen 2-4

Labata (18e), Bonet (57e)/Grym (34e), Matheus (49e, 63e, 80e)

Munsbach – Canach 2-3

Mello (33e), Teixeira (63e)/Desevic (5e, 25e), Deville (14e)

Feulen – Bettembourg 2-1 ap

Carvalheiro (sp 15e, 119e)/Mohammed (32e)