Vendredi soir, à L’Arche, le Festival du film italien de Villerupt touche à sa fin. La cérémonie marque le temps fort de la quinzaine dédiée au cinéma transalpin. Lors de cette 48e édition, une soixantaine de films ont été projetés. Mais ce sont les quinze films en compétition qui étaient l’objet de toutes les attentions.

C’est sur l’air de O sole mio que Florent Bertelle, juché dans une baignoire, a lancé la cérémonie des Amilcar, faisant se gondoler la grande salle de L’Arche, la salle de spectacles de Villerupt. Puis, place au sérieux de la remise des prix de la 48e édition du Festival du film italien…

Amilcar du jury

L’Amilcar du jury est décerné à La vita da grandi, de Greta Scarano, « pour la justesse de son regard et la délicatesse avec laquelle il aborde un sujet intime et universel ». Pour les membres du jury, « Greta Scarano signe un premier film d’une grande humanité, qui explore les liens familiaux, la responsabilité et l’amour sous leurs formes les plus fragiles. Par son équilibre entre humour, émotion et pudeur, La vita da grandi rappelle que le cinéma italien sait encore parler du réel avec chaleur, élégance et tendresse. »

Amilcar de la critique

L’Amilcar de la critique revient à Pompei, sotto le nuvole, de Gianfranco Rosi. « Portée par une mise en scène d’une puissance rare, cette exploration de la ville de Naples traversée par la hantise de sa propre disparition est un sidérant voyage. Le Vésuve, monstre faussement endormi, veille sur le monde à ses pieds. »

Amilcar du jury jeunes

L’Amilcar du jury jeunes est décroché par Ciao Bambino, d’Edgardo Pistone. « Dès les premières images, il nous plonge dans le passage délicat de l’adolescence à l’âge adulte, dans les liens familiaux et la loyauté, et dans ces choix parfois si difficiles que l’on doit faire pour rester fidèle à soi-même. »

Amilcar des professionnels

L’Amilcar des professionnels est remis à Pile ou Face, de Alessio Rigo de Righi et Matteo Zoppis, pour « son souffle aventureux et lyrique mais jamais emphatique ; pour son goût immodéré des contes et des récits et pour son inventivité formelle ; pour son adresse à la jeunesse à l’heure où nous faisons du renouvellement des publics des salles de cinéma l’une de nos priorités. »

Amilcar du public

L’Amilcar du public va à Diamanti, de Ferzan Ozpetek. « Un film haute couture sur la détermination d’une armée de costumières travaillant pour le cinéma et le théâtre. Inspiré de sa propre expérience, Ozpetek nous présente les coulisses d’un métier créatif et souvent peu représenté.»

Et enfin…

L’Amilcar de la Ville de Villerupt a récompensé, en cours de festival, Andrea Segre.

Marco Bellocchio a reçu un Amilcar du festival.

Ces films sont à encore à l’affiche du festival, jusqu’au mardi 11 novembre.