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[Football] De Zerbi, pour l’honneur de Brescia


L’entraîneur marseillais Roberto De Zerbi est né à Brescia, la ville rivale de Bergame. (Photo AFP)

Malgré les très nombreuses absences, l’OM doit prendre des points mercredi soir en Ligue des champions contre l’Atalanta Bergame, un match qui tient particulièrement à cœur à son coach Roberto De Zerbi.

Une longue liste, un piège et un tatouage : à la veille d’accueillir l’Atalanta Bergame en Ligue des champions, la conférence de presse de l’entraîneur marseillais Roberto De Zerbi a tourné autour de ces trois thèmes principaux, mardi. La liste, c’est celle des blessés, et elle ne raccourcit pas. L’OM, qui ne compte que trois points après trois matches, sera ainsi privé de neuf titulaires potentiels pour ce match crucial dans l’optique de la qualification pour les barrages.

Déjà absents samedi à Auxerre (0-1), Nayef Aguerd, Leonardo Balerdi, Timothy Weah et Bilel Nadir manqueront encore à l’appel. Leurs absences s’ajoutent à celles, plus anciennes, de Facundo Medina, Geoffrey Kondogbia, Amine Gouiri et Hamed Traoré. Emerson Palmieri est de son côté suspendu. Mais Marseille, qui «aurait mérité plus à Madrid et à Lisbonne» (défaites 2-1 après avoir mené 1-0), doit tout de même «essayer de prendre trois points», a déclaré De Zerbi.

«Le niveau qu’on a montré sur ces matches prouve qu’on a quelque chose à faire dans cette compétition», a de son côté jugé le milieu danois Pierre-Emile Hojbjerg. Malgré les absents et quatre dernières rencontres compliquées (défaites contre le Sporting Portugal et Lens, match nul contre Angers et difficile victoire à Auxerre), les Marseillais espèrent donc retrouver de l’allant contre l’Atalanta, qui ne semble pas non plus sur une dynamique très favorable.

«C’est ma famille, c’est mon ADN»

Seulement 11e de Serie A, corrigée en début de saison par le Paris SG (4-0) ou tenue en échec par le Slavia Prague, l’équipe lombarde, désormais coachée par Ivan Juric, semble assez loin de la superbe mécanique qui avait remporté la Ligue Europa en 2024, en éliminant au passage l’OM en demi-finale (1-1, 3-0), sous les ordres de Gian Piero Gasperini, aujourd’hui à l’AS Rome.

Mais c’est justement là le piège que De Zerbi souhaite éviter. «L’Atalanta est toujours une équipe forte. Je ne tombe pas dans ce piège d’une Atalanta en crise, a assuré l’entraîneur marseillais. Ils n’ont perdu que deux matches cette saison, dont un contre le PSG. Ils sont un peu loin au classement mais avec deux victoires, ils seront revenus. Ils ont récupéré des joueurs forts, comme Lookman ou Ederson et je ne les vois pas du tout en crise.»

De toute façon, De Zerbi ne peut pas prendre un match contre l’Atalanta à la légère. Parce qu’il est né à Brescia, à 20 kilomètres à peine de Bergame, et que la rivalité entre les deux clubs et les deux villes, est intense. «Je suis né à 100 mètres du stade. Brescia, c’est ma famille, c’est mon ADN. Quand il y avait match contre l’Atalanta, on y pensait du lundi au dimanche», a raconté celui qui a joué à Brescia et se définit comme un «tifoso» de toujours du club lombard.

Au point, comme le dit la légende, d’avoir un tatouage représentant l’écusson de l’Atalanta barré d’un panneau sens interdit ? «Ça, je vous le dirai plus tard», a-t-il souri mardi.

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