Accueil | Grande Région | À Longwy : Maé Meder, la boulangerie passionnément

À Longwy : Maé Meder, la boulangerie passionnément


 Maé Meder allie le sport à la compétition en boulangerie afin de créer son équilibre de vie.

Depuis un peu plus de deux ans, Maé Meder, 16 ans, est apprentie à l’Atelier du délice à Longwy. Après le concours régional «Un des Meilleurs Apprentis de France 2025», où elle est arrivée première, elle a été sélectionnée pour la compétition nationale.

La viennoiserie, c’est son petit paradis à elle : «J’adore travailler les différentes farines et voir les produits finis. La boulangerie est un univers où l’on peut créer des choses. C’est fascinant», s’enthousiasme Maé Meder. À seulement 16 ans, elle vient de se lancer un défi de taille : participer au concours Un des Meilleurs apprentis de France 2025.

Prête à en découdre, elle est entrée dans l’arène de l’excellence, en avril à Nancy, pour la première sélection régionale : «Nous étions sept candidats et nous avons eu des épreuves autour des différentes sortes de pain. Pour la partie création, j’avais réalisé une pièce montée décorative représentant l’obélisque de la Concorde à Paris», détaille la jeune boulangère.

Sa pugnacité a payé puisqu’elle est montée sur la plus haute marche du podium, une médaille d’or accrochée à son cou : «Tu te dis : « Ouf, ça, c’est fait »».

Deuxième étape. Sa sélection au concours national. Cette fois, c’est au Cifa (Centre interprofessionnel de formation d’apprentis) de l’Yonne (89) qu’elle passera les épreuves suivantes. Le grand saut pour Maé Meder, originaire de Tellancourt.

Sur la ligne de départ, vingt-cinq candidats de toute la France qui ont démontré, en septembre, le meilleur de leur savoir-faire artisanal dans la boulangerie. La pression monte.

L’exigence aussi : «J’ai perdu de précieuses minutes en faisant quelques erreurs que j’ai dû rattraper par la suite. J’ai sûrement manqué aussi d’un peu de rapidité. J’étais fière du travail rendu, mais ce n’était pas suffisant», analyse-t-elle, profondément déçue de ne pas être retenue parmi les meilleurs.

«Discrète, mais tenace dans le travail»

En première année du brevet professionnel en boulangerie au CFA (Centre de formation d’apprentis) Louis-Prioux à Bar-le-Duc, elle ne pourra pas se représenter.

En revanche, elle a déjà de nouvelles ambitions : «Désormais, je vais tenter le concours du meilleur croissant au beurre d’Isigny en 2026. Nous sommes six élèves dans ma classe à vouloir le passer, mais il n’y aura qu’un seul participant représentant notre établissement. J’espère réussir». Une guerrière.

Natacha et Cyrille Girot, les propriétaires de l’Atelier du délice (23, rue Mercy) à Longwy, ne sont pas vraiment surpris des résultats de Maé, apprentie depuis ses 14 ans : «Elle est discrète, mais elle sait ce qu’elle veut».

«Mon maître d’apprentissage a mis à ma disposition les locaux afin que je puisse m’entraîner dans de bonnes conditions. J’en profite pour le remercier», ajoute Maé. La boulangerie-pâtisserie longovicienne dans laquelle elle travaille 35 heures en alternance compte 25 salariés.

Pour se distraire et toujours être au top de sa forme, l’étudiante pratique le karaté à Longwy et Longuyon. Elle est d’ailleurs ceinture noire. Et aussi l’équitation aux écuries du Barrois à Hussigny-Godbrange.

Des activités qui ne l’éloignent pas de ses objectifs de future boulangère : «Je suis toujours connectée sur les réseaux sociaux, à l’affût de toutes les nouveautés dans cet univers passionnant et en constante évolution».

Newsletter du Quotidien

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez tous les jours notre sélection de l'actualité.

En cliquant sur "Je m'inscris" vous acceptez de recevoir les newsletters du Quotidien ainsi que les conditions d'utilisation et la politique de protection des données personnelles conformément au RGPD.