HOCKEY Le Tornado s’est incliné, samedi à Brest (4-1).
C’est le mois où on fait certainement le plus de km!» Christer Eriksson, le coach du Tornado, sourit en évoquant les déplacements à rallonge de son équipe ces dernières semaines. Sans tenir compte du vol vers la très très lointaine St-Pierre-et-Miquelon, où il a joué et perdu son match de Coupe de France, le Tornado a enchaîné Rouen, La Roche-sur-Yon et donc, Brest, samedi : «On est partis vers 23 h 30 et on est arrivés au Luxembourg vers 11 h 30», souligne le technicien.
À l’issue d’un match à nouveau perdu par le Tornado. Mais dans des conditions différentes d’une semaine plus tôt à La Roche-sur-Yon : «On n’était pas contents de notre prestation là-bas. On avait fait un match très moyen. Alors que hier (NDLR : samedi), on a fait un bon match. On était à la hauteur de notre adversaire. On perd chaque tiers de seulement un but, le tout alors que Greg (NDLR : Holodkovs, leur meilleur buteur) est absent car blessé à la main.»
«On n’a pas été ridicules»
Et d’ajouter : «Je connais très bien Brest. Le capitaine est un de mes anciens joueurs. Il m’explique que les pros s’entraînent tous les matins ensemble de 9 h 30 à 11 h. Nous, on a deux créneaux le soir tard. Mais c’est bien. Ça nous permet de voir ce qu’on doit viser à un moment donné. En tout cas, on n’a pas été ridicules.»
Le Tornado s’incline ainsi 4-1 contre une équipe qui descend de N1, après avoir encaissé un but à chacun des deux premiers tiers et deux dans le dernier, celui où Dmytro Danylenko inscrira le seul but du Tornado.
La semaine prochaine, nouveau très gros défi puisque le Tornado accueille Évry-Viry, leader invaincu du championnat.