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[BGL Ligue] Le F91 se fait surprendre, Bissen avale Hostert, Strassen nouveau leader


Gavioli et N'Guessan lâchent encore despoints. Cela devient une mauvaise habitude. Photo : archives lq/mélanie maps

Le Progrès s’étant incliné la veille, contre le Racing, la course à l’Europe revêtait un caractère très intéressant, ce dimanche : les points pris étaient autant de cailloux dans la chaussure du concurrent niederkornois. Pour ceux qui arrivaient à en prendre, bien sûr…

 

Mondorf – F91 (3-1)

Le stade John-Grün, ce dimanche, c’était le rendez-vous des dynamiques bancales. Trois défaites sur les quatre derniers matches pour Mondorf, qu’on pensait enfin débarrassé de ses sautes de concentration qui plombent depuis des années ses ambitions à la racine. Une seule victoire sur les quatre dernières rencontres pour un F91 qui a un peu décramponné, même si, aux forceps, il reste sur le podium.

Mais c’est peut-être la confiance mondorfoise qui est la plus esquintée, suite à ce dernier mois de compétition et les locaux débutent à cinq derrière, abandonnant le ballon à un Dudelange plus entreprenant. Qui va frôler l’ouverture du score quand un centre de Delorge file devant Dinho puis quand, dans la même minute, à l’angle des six mètres, Agostinho n’enroule pas assez bien pour attraper le petit filet opposé (10e). En encore quand Machado glisse sur un ballon en retrait. Dinho va s’en saisir et marquer dans le but vide. Le portier tend donc la main, offrant un coup-franc indirect dans les six mètres, repoussé… trois fois devant la ligne par la défense mondorfoise.

Dudelange gâche. Et Mondorf va s’enhardir, multiplier les escarmouches maladroites… jusqu’à celle qui est la bonne. Mathias décale Tinelli côté gauche, dont le centre long est repris par un Godart qui a déboulé comme un fou au deuxième poteau et place sa volée sous la barre (1-0, 45+1).

La deuxième période est un attaque-défense. Mais il faut attendre un gros rush à l’heure de jeu pour voir Kirch mettre un plat du pied qui va taper le poteau de plein fouet (62e). Ce manque de réalisme va de nouveau se payer cash. Dix minutes plus tard, Lopes lance Fournier à l’extrême limite du hors-jeu. N’Guessan va repousser sa première tentative mais le ballon revient dans sa course et l’attaquant fait 2-0 (72e).

C’est fini? Avec le F91, jamais. Et sur un corner d’Englaro, Lima, au premier poteau, dévie de la tête (2-1, 89e). Ce ne serait pas la première fois que les gars de Mika Pinto nous font le coup, surtout que sept minutes de temps additionnel sont annoncés. Pas cette fois. Car ces dernières minutes vont être utilisées par Godart pour délivrer un bijou de centre au deuxième poteau et par Fournier pour mettre une volée imparable à ras de terre (3-1, 90+2)

Julien Mollereau

 

Rosport – Differdange (0-2)

Cela fait trois journées que les hommes de Martin Forkel ne l’ont plus emporté et ce dimanche, c’est un sacré morceau en face avec le champion en titreQui met le pied sur le ballon face à un hôte recroquevillé à onze dans sa moitié de terrain, attendant le moment de pouvoir se projeter en contre, sans pour autant y parvenir. La première mi-temps est quand même très terne de la part de Differdange et surtout pauvre en occasions. Les deux équipes ressortent des vestiaires en mettant plus d’intensité dans le jeu, ce qui crée plus d’espaces, et c’est Differdange qui en profite pour ouvrir le score à la 55e. Abreu rentre à gauche et parvient, après cafouillage, à remettre en retrait pour Jakobi, qui ajuste sa frappe pour pousser le cuir au fond et donner l’avantage aux siens. 

Depuis l’ouverture du score, grâce à un jeu beaucoup plus rapide en une touche de balle, Differdange se montre de plus en plus dangereux, sans pour autant faire le break jusqu’à ce qu’El Idrissi parte seul à l’assaut du but. Un petit crochet, suivi d’une frappe sèche et Differdange mène 0-2. Rosport, lui, pousse en fin de rencontre pour revenir au score mais sans réussite. Huitième victoire en neuf matches avant le match en retard de mercredi contre le RFCU.

Alexandre Adam

 

Strassen – Rodange (5-0)

L’Histoire retiendra que Matheus figure comme le premier buteur du An de Millewisen. Le goleador de l’UNA inscrit son huitième but de la saison en battant Hugo Wolf côté gauche sur pénalty (1-0, 57e). Son compère de pointe, Perez veut aussi être de la fête et l’imite huit minutes plus tard en mettant à profit et une majestueuse transversale de Brandenburger. L’attaquant français mystifie le portier adverse des trente mètres pour porter le score à 2-0 à la 65e (2-0). Avant ces faits de jeu, la partie a été plus que poussive avec deux formations qui ont très rarement trouvé le chemin du but. Les Rodangeois, privés de Mehdi El Alaoui suspendu pour la rencontre, ont tout de même tenté à l’image de Mortas qui exécute une mine en dehors de la zone de vérité et qui pousse Özcan à une parade magnifique. Mais rien n’y a fait, et Perez s’offre deux nouveaux buts par la suite – et donc un triplé – pour porter le score à 4-0 avant que Myre ne ponctue le travail à la 87e pour le 5 à 0. Pour sa première dans son nouveau stade, l’UNA a réussi sa mission : les voilà premiers du championnat !

Jocelin Maire

 

Bissen – Hostert (7-1)

Contre l’équipe en forme du moment qui n’a plus perdu depuis le 23 août, les visiteurs sont vite rattrapés par la dure réalité. Dès la 9e, l’équipe locale prend l’avance sur un superbe coup franc croisé de la gauche d’Abi Ramzi, qui transperce attaquants et défenseurs, pour laisser finalement Da Silva bouche bée. Ça plane pour le nouveau promu, en pleine confiance et qui continue à dominer. Après un quart d’heure et une contre-attaque rondement menée, le ballon arrive à droite chez Ferber qui, d’une frappe sèche à ras de terre, ne laisse aucune chance à l’infortuné Da Silva.

Et le calvaire des visiteurs s’éternise. Chaque accélération, chaque changement de rythme des locaux, fait terriblement mal. À la 23e, Guimares avec énergie, gagne son duel, trouve admirablement Eddaraj qui échoue encore sur Da Silva. Le ballon revient chez Ferber, qui en un rien de temps, frappe au but et inscrit le 3-0. La différence entre les deux formations est énorme aussi bien individuellement que collectivement. Deux essais cadrés mais anodins de Quinol et de Fernandes (32e, 35e) captés sans problème par Gourari, voilà le maigre butin de Hostert dans une première mi-temps calamiteuse. Bissen a toujours envie et possède en la personne de Ferber, d’un attaquant percutant, techniquement fort efficace et bon préparateur. Il offre sur un plateau le 4-0 au capitaine Guimaraes (39e).

Hostert est toujours somnolent au retour des vestiaires et encaisse un 5e but à la 47e. Guimaraes met bien en scène Eddaraj qui des vingt mètres, finalise. Que dire de la troupe de Marc Thomé qui livre une prestation fantomatique? Sa défense ne gagne presque aucun duel, son milieu de terrain sans idées se cache et son attaque est transparente. Ce n’est qu’à la 58e que Gourari doit faire un premier effort pour dévier une frappe sèche de Leroux. Ce n’est qu’un feu de paille, car très vite, les carences individuelles des visiteurs refont leur apparition. Guimaraes peut se promener au milieu, lancer David à droite qui centre sur Ferber. Le dernier-nommé, sans opposition et de la poitrine, marque le 6-0. Guimaraes au prix d’un bel effort laisse paraître les défenseurs adverses comme des figurants pour inscrire d’un tir puissant des seize mètres le 7-0. Quand Da Mota fauche Rodrigues, l’arbitre siffle penalty transformé par Caufriez (7-1). C’est le seul bémol pour Bissen dans un match spectaculaire superbement maîtrisé.

Georges Bassing

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