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FLF : un congrès très tranquille ?


(Photo: archives Editpress/Mélanie Maps)

Paul Philipp et son conseil ont-ils donné tous les gages aux clubs ?

Il y avait eu la lettre de début juillet, «strictement confidentielle», mais qui avait fuité. Sur plusieurs pages, la Ligue, représentante des plus gros clubs du pays, y menaçait entre les lignes de réclamer la tête de Paul Philipp et de son conseil d’administration en s’attaquant à la partie budget lors de l’assemblée générale d’octobre.

Voilà, on est en octobre, sur le point de réunir les clubs en AG du côté de Junglinster et… tout va bien. Ou en tout cas, moins mal. «Le début de notre dernière réunion a été un peu tendu, mais à la fin, c’est à peine si on ne s’embrassait pas sur la bouche», relate un dirigeant qui ne cache pas son agacement, en mode «tout ça pour ça». La FLF et la LFL se sont vues et les divergences ont ainsi été aplanies, au point qu’il n’y a rien à attendre de vertigineux de la grand-messe de ce samedi. Tout juste s’agira-t-il d’observer si, enfin, les clubs demandent à entrer bien plus dans les détails et se retiennent de voter comme s’il s’agissait de commander un café.

«Pour moi, ce n’est pas normal»

Christian Hess, en charge des finances pendant deux décennies à Mondercange, s’agaçait d’ailleurs de ce manque d’intérêt, dans une interview donnée l’année dernière : «Pour moi, ce n’est pas normal. Les gens ne s’intéressent qu’à la dernière ligne, celle du bilan et des subventions. Parfois, j’aurais aimé de la contradiction. Pendant 20 ans, je n’ai pratiquement pas dû donner d’explications. Récemment, la LFL parlait de transparence nécessaire, mais elle n’a formulé aucune question lors de l’AG.» C’est sans doute la raison de la dernière réunion : débroussailler. Et à nos confrères de FUPA, la Ligue s’est depuis déclarée satisfaite des réponses apportées.

Il semble donc loin, ce mois de juin pourtant assez terrible. Avec des affaires à répétition (notamment atteintes aux libertés de la presse et d’expression dans l’enceinte du stade, mais aussi diffamation envers la presse et injures envers des élus) ayant toutes pour point de départ le manque de communication autour de la sélection de Gerson Rodrigues. Les clubs étaient remontés. On leur avait promis un comité d’éthique indépendant potentiellement issu de la société civile? La patate chaude a été prise en charge par le COSL, saisi par les ministres des Sports, Georges Mischo, et de la Défense, Yuriko Backes, qui devra constituer une instance composée de membres des sociétés politique, sociale et associative. Elle devrait arriver sous peu.

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