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[Tour de France 2026] Le Ventoux avant l’arrivée à Nice pour les femmes


Marion Rousse, directrice du Tour de France femmes, a expliqué les particularités de l’édition 2026. (Photo : afp)

Le mont Ventoux, un des cols les plus difficiles d’Europe, sera la grande attraction du Tour de France femmes.

Cette cinquième édition de la Grande Boucle féminine partira de Lausanne le 1er août, jour de fête nationale en Suisse, pour neuf étapes au total dont aussi un contre-la-montre individuel de 21 km dans le département de la Côte d’Or. Le départ de Suisse, le deuxième de l’étranger après Rotterdam, avait déjà été annoncé.

Le terminus à Nice s’imposait «comme une évidence», a déclaré la directrice du Tour féminin, Marion Rousse, rappelant que la cité azuréenne avait déjà accueilli, JO de Paris oblige, l’arrivée finale du Tour de France hommes en 2024 et Paris-Nice tous les ans. Entre Suisse et Nice, les coureuses vont traverser le Jura, la Bourgogne, le Beaujolais et le Vivarais, résister à la tentation de s’arrêter dans les vignobles, et découvrir un nouveau col mythique : le mont Ventoux, escaladé par Bédoin, son versant le plus dur.

«Du suspense jusqu’au bout»

«Je suis très fière de pouvoir inscrire le mont Ventoux dans notre jeune histoire du Tour. C’est un col emblématique. Difficile de faire plus majestueux», insiste Marion Rousse. Le Géant de Provence succède, dans la série des ascensions légendaires intégrées au Tour femmes, à la Super Planche des Belles Filles en 2022, le Tourmalet en 2023, l’Alpe d’Huez en 2024 et la Madeleine où Pauline Ferrand-Prévot avait construit son succès l’été dernier.

Avec ses pentes assassines, le mont Chauve a largement de quoi redistribuer les cartes après le chrono de 21 km qui aura lieu dans le département 21, celui de la Côte d’or, entre Gevrey-Chambertin et Dijon, lors de la quatrième étape.

Mais le Ventoux ne livrera peut-être pas le verdict définitif car la dernière étape à Nice offrira de quoi tenter un dernier coup de poker avec la quadruple ascension du col d’Eze et l’ajout, dans le dernier tour, d’un passage par le très étroit chemin du Vinaigrier et le col des Quatre-Chemins pour six kilomètres à 7,6 %.

«On est capables de voler de nos propres ailes»

«La dernière étape est, pour moi, aussi une étape de montagne, souligne Marion Rousse. Il y aura du suspense jusqu’au bout. Personne ne pourra dire en haut du mont Ventoux que le Tour est joué. Si je devais résumer ce parcours par un mot c’est « malicieux », car sur toutes les étapes il y a un piège.» En termes de dénivelé positif, ce Tour 2026 sera le plus difficile de sa jeune histoire et il partira pour la première fois une semaine après le Tour hommes et non dans sa foulée immédiate.

«On avait besoin les premières années d’être dans la roue de notre grand frère qui est le Tour hommes parce qu’il n’y avait pas meilleure vitrine pour nous, a expliqué la directrice de la Grande Boucle féminine. Mais on voit bien cette année, avec le succès qu’on a connu en termes de spectateurs sur le bord des routes – c’était dingue – et en termes d’audiences avec un pic à pratiquement 8 millions lors de la dernière étape, qu’on était capables de voler de nos propres ailes.»

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