La venue de l’équipe britannique de l’université d’Oxford à Crauthem devrait permettre aux Berchemois d’atteindre le troisième tour de l’European Cup. Mais méfiance malgré tout.

Contrairement à l’année dernière où il n’avait pas vraiment été épargné par le tirage au sort en héritant de l’un des favoris de la compétition, les redoutables Serbes du Partizan Belgrade, Berchem peut s’estimer mieux loti pour cette nouvelle campagne européenne. Il faut dire qu’a priori l’équipe britannique de l’université d’Oxford ne boxe pas dans la même catégorie. «Je pense que notre championnat est meilleur, lâche l’entraîneur des Vert et Blanc, Marko Stupar. Nos joueurs sont d’un niveau supérieur et nous jouons les deux matches à la maison, alors évidemment nous sommes les favoris.»

Un discours qui a le mérite d’être clair. Mais gare à l’excès de confiance. «Il ne faut pas les sous-estimer. J’ai des amis qui entraînent en Angleterre et ils m’ont transmis des informations. C’est une équipe avec des joueurs venus d’un peu partout en Europe qui étudient à Oxford. Par exemple, je ne connais pas vraiment son niveau, mais l’un des gardiens a fait une partie de sa formation à Montpellier (NDLR : l’un des meilleurs clubs en France) et je crois que l’ailier gauche joue avec la sélection nationale de Grande-Bretagne», détaille l’ancien pivot.

«Ils ne lâchent jamais rien»

Et d’ajouter : «Ils comptent beaucoup d’étrangers dans l’effectif, c’est un point positif. Mais cela peut aussi être difficile pour eux parce qu’ils viennent tous de pays différents où les systèmes ne sont pas les mêmes.» Pour éviter toute mauvaise surprise, les vice-champions du Luxembourg devront rester vigilants de la première à la dernière minute quel que soit le scénario des rencontres programmées samedi et dimanche. «Je m’attends à deux matches avec beaucoup d’intensité car d’après ce qu’on m’a dit, c’est une équipe qui ne lâche jamais rien peu importe la situation. Qu’ils soient devant ou derrière au score, ils jouent à fond.»

Ce n’est pas un hasard si les handballeurs d’Oxford ont remporté pour la première fois de leur histoire le titre de champion d’Angleterre voici quelques mois avant de s’adjuger la SuperCup de Grande-Bretagne. Quand bien même son adversaire à des références de l’autre côté de la Manche, tout autre issue qu’une qualification serait une déception pour le HCB, dont l’ambition n’est évidemment pas de gagner la Coupe d’Europe, «nous n’en avons pas les moyens», mais de s’en servir afin de poursuivre le travail entrepris depuis le début de la saison. Franchir ce tour serait une étape supplémentaire.