La ministre de la Mobilité a détaillé l’ensemble des gares qui demandent encore des adaptations pour pouvoir être utilisées sans problème par les personnes à mobilité réduite.

Malgré une étude de faisabilité lancée par les CFL il y a plusieurs années, la gare de Clervaux n’est toujours pas accessible aux personnes à mobilité réduite (PMR) et les travaux ne semblent pas être prévus pour le moment. Une situation qui interroge le député Jeff Engelen (ADR), qui a souhaité connaître les conclusions de l’étude et savoir où en était l’adaptation de la gare.

Dans sa réponse, la ministre de la Mobilité, Yuriko Backes (DP), a indiqué que, d’après l’étude, un aménagement de la gare aux PMR était possible. «Les travaux prévus concernent de nouvelles liaisons entre les quais afin de garantir l’accès aux différentes infrastructures ; les quais eux-mêmes, qui doivent être adaptés aux différentes exigences des règlements relatifs aux PMR ; et le bâtiment voyageurs, qui sera adapté aux besoins de la clientèle, par exemple avec la création d’une salle d’attente moderne et conforme.» Le plan de voies sera également ajusté pour répondre aux futures exigences. En revanche, aucune date n’a encore pu être arrêtée en raison du grand nombre de projets en cours.

Car Clervaux n’est pas la seule gare à ne pas être accessible aux personnes handicapées. Sur les 68 gares que compte le pays, 24 posent encore des problèmes : outre Clervaux, Colmar-Berg, Goebelsmühle, Kautenbach, Troisvierges, Bettembourg, Wasserbillig, Berchem, Differdange, Hollerich, Mertert, Heisdorf, Walferdange, Wecker, Munsbach, Dommeldange, Oetrange, Niederkorn, Bertrange-Strassen, Mamer, Cruchten, Belval-Rédange, Belvaux-Soleuvre et Rumelange ne sont toujours pas adaptées. Dans la plupart des cas, ce sont des quais inaccessibles ou l’absence de bandes de guidage qui empêchent les PMR d’accéder facilement à la gare.

Si, dans certains cas, les travaux de mise en conformité sont pratiquement terminés, comme à Munsbach, d’autres infrastructures attendent encore les conclusions d’une étude de faisabilité, notamment Niederkorn ou Walferdange, pour planifier des travaux. «Pour les CFL, l’objectif reste de rendre toutes les gares conformes aux normes PMR, rappelle Yuriko Backes. C’est un processus graduel sur lequel les CFL travaillent de manière continue.»