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L’administration centrale en déficit de 521 millions d’euros


Pour Gilles Roth, «les finances publiques évoluent favorablement». (photo archives LQ)

À la veille du dépôt du projet de budget de l’État pour 2026, les députés ont pris connaissance de l’état actuel des finances publiques.

Le ministre des Finances, Gilles Roth, a présenté, ce mardi, devant les commissions des Finances et de l’Exécution budgétaire de la Chambre des députés, la situation financière de l’État au 30 septembre 2025.

Les députés présents ont ainsi pris connaissance de l’évolution budgétaire depuis septembre 2024, à la veille de la remise du projet de budget 2026.

Selon les chiffres présentés, les recettes de l’administration centrale atteignent 21,7 milliards d’euros, soit une hausse de 569,6 millions d’euros (+2,7 %) par rapport à la même période en 2024. Les recettes des contributions directes s’élèvent à 10,7 milliards d’euros (+1 %), grâce à l’impôt sur le revenu des collectivités (+12,5 %) et à la retenue sur les traitements et salaires (+1,5 %). Quant aux recettes de l’administration de l’Enregistrement, des Domaines et de la TVA, elles s’établissent à 5,9 milliards d’euros (+2,8 %), tandis que celles de l’administration des Douanes et Accises progressent à 1,9 milliard d’euros (+11,8 %).

Des dépenses moins défavorables que prévu

Gilles Roth a aussi détaillé les dépenses, qui sont en hausse. Une progression surtout due au maintien d’un niveau élevé d’investissements publics (+29,6 %), destinés à préparer le pays «aux défis de demain», a expliqué le ministre. L’État central enregistre ainsi un total de 22,3 milliards d’euros, en hausse de 1,6 milliard d’euros (+7,5 %) sur un an. Le solde de l’administration centrale s’élève à -521 millions d’euros au 30 septembre 2025.

Répondant aux questions des députés, Gilles Roth a précisé que les recettes et les dépenses devraient se révéler légèrement plus favorables en fin d’exercice que prévu dans le budget 2025, qui tablait sur un déficit de 1,29 milliard d’euros pour l’ensemble de l’année. Le ministre a dit espérer limiter le déficit à un milliard d’euros, voire en deçà, tout en précisant qu’on «ne reviendra pas à un déficit aux alentours de 200 millions d’euros comme en 2024».

«Globalement, les finances publiques évoluent favorablement, avec des recettes en progression, signe d’une bonne tenue de notre économie», a-t-il indiqué, et ce, «malgré des allègements fiscaux substantiels pour les citoyens et les entreprises».

Et de conclure : «Le gouvernement continue à mener une politique volontariste en faveur d’une croissance inclusive et durable. Je reste prudemment optimiste pour le futur.»

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