La vente de l’écurie Lotus de Formule 1 à Renault sera conclue formellement d’ici le 16 décembre, a révélé le site du magazine britannique Autosport à la suite d’une nouvelle audience de Lotus devant la Haute Cour de Londres.
«Rendez-vous au mois de janvier pour les détails de cet engagement (NDLR : le retour de Renault en F1 avec une écurie à part entière) et en mars 2016 (NDLR : le 20 mars au Grand Prix d’Australie) pour le début du championnat», annonçait jeudi soir le Groupe Renault dans un communiqué.
L’un des derniers obstacles à ce rachat très attendu a été levé lundi à Londres, car le juge Birrs a accordé un délai supplémentaire de 10 jours à Lotus. L’écurie anglaise est poursuivie depuis cet été par le fisc britannique qui lui réclame 2,7 millions de livres sterling (3,7 millions d’euros) pour les mois de juin à août 2015. Fin septembre, sur la base d’une lettre d’intention signée par Renault, le juge Birrs avait encore accordé un sursis de 10 semaines, qui expirait lundi, soit quatre jours après la confirmation du rachat de Lotus par Renault, jeudi soir.
Lotus, qui est toujours la propriété du fonds d’investissement luxembourgeois Genii Capital de Gérard Lopez, a encore demandé 14 jours de sursis lundi, le temps que les derniers papiers soient signés. «Les principaux contrats ont été signés mercredi 3 décembre», affirmait jeudi soir Carlos Ghosn, le PDG de Renault.
Champagne pour les employés
Le sursis a été accordé jusqu’au 21 décembre par le juge Birrs, car Renault lui a confirmé lundi que l’accord de rachat des actions du Lotus F1 Team serait signé d’ici le 16 décembre.
Dès vendredi dernier, les 480 salariés de Lotus buvaient le champagne dans leur usine d’Enstone, en présence de Gérard Lopez, pour fêter l’annonce de Renault jeudi soir.
Un important conseil d’administration du Groupe Renault est prévu vendredi, au cours duquel, entre autres sujets sensibles, ce rachat devrait être discuté par les actionnaires du groupe français.
Le Quotidien