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[Football] Valentin Roulez : «Si on m’avait dit que je resterais invaincu trois matches consécutifs…»


BGL LIGUE Valentin Roulez et Canach viennent de signer un 9 sur 9 contre la Jeunesse, Mondorf et le F91, avec zéro but encaissé. Inouï.

Canach qui n’encaisse pas un seul but sur trois journées de Division nationale consécutive, vous y croyez, vous ? Son gardien de but, Valentin Roulez en personne, a déjà du mal à ne pas se pincer : «C’est tellement improbable. Je ne crois même pas que cela nous soit arrivé la saison passée alors qu’on évoluait en Promotion d’honneur». Il a raison : c’est une première historique. Sachant que sur les 270 dernières minutes de championnat, le promu a affronté la meilleure attaque du pays (le F91) et la cinquième (Mondorf).

«Si en mai, quand on est montés, on m’avait dit qu’à un moment de la saison, je resterais invaincu trois matches consécutifs, j’aurais sûrement bien rigolé», lâche d’ailleurs le gardien de but, qui dirige, à la surprise générale, la… sixième meilleure défense du pays avec onze buts encaissés. Et l’un des deux meilleurs, Differdange, a joué deux rencontres de moins. Donc, virtuellement…

«On n’a même pas fêté contre Mondorf»

Pour expliquer ce petit miracle, le gardien de but se retranche derrière les vertus habituelles des promus. La «solidarité» et l’envie de faire les efforts ensemble. Qui a eu un impact concret la semaine dernière, après le déjà improbable succès contre Mondorf, 1-0 : «En fait, les joueurs de champ étaient tellement crevés à la fin du match qu’ils n’ont même pas eu la force de fêter la victoire. Moi, je ne fais pas le même travail physique qu’eux, mais je les vois râler quand ils doivent le faire à l’entraînement (il rit). Par contre, il n’y en a plus un qui se plaint quand on prend les points!».

À l’heure actuelle, la Jeunesse «des champs» en prend, des points, et beaucoup. Il n’est même pas exclu qu’elle ait déjà fait un tiers du chemin menant au maintien. Un constat qui a de quoi… l’agacer. C’est que quand on voit la liste de ses victimes (Canach avait aussi battu le RFCU… 0-1), on se dit que les hommes de Nelson Godinho doivent avoir pas mal de regrets de s’être plantés contre Mamer (2-3), Rodange (1-2) et Hostert (2-1). Soit des équipes contre qui ils risquent d’avoir à se battre pour le maintien et qu’il aurait été bien mieux de battre plutôt que de prendre les points face à des clubs qui jouent dans un autre championnat. «Ça c’est regrettable, oui, admet Roulez. On ferait mieux de gagner les points contre des adversaires directs. Mais au moins, on s’est prouvés qu’on peut battre vraiment n’importe qui!»

Des quatre promus, seul le très ambitieux Bissen (monté en puissance exactement en même temps que lui) fait mieux et Roulez entend bien «rester ce promu qui n’est pas le plus ridicule de tous». Quitte à ce que plus personne ne le prenne de haut. «En même temps, vous savez, ces derniers temps, nos adversaires comprennent vite. Après cinq à dix minutes, ils voient bien que ce ne sera pas si facile.» Prochain à s’y frotter : le Swift, champion 2023. Pour une nouvelle surprise ?

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