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Leesch savoure… un peu


Chris Leesch (4e en partant de la droite) monte à nouveau sur le podium du Bol D’Or.

88e BOL D’OR Quatrièmes au scratch, deuxièmes en SST et deuxièmes au championnat, Chris Leesch et son Team Dafy/RAC41 ont fait le job… même s’il reste un goût d’inachevé.

En arrivant au Castellet, Chris Leesch avait annoncé la couleur : «On est troisièmes au championnat. On vient pour gagner. Si on gagne, on remporte le championnat.» Il restait une course de 24 heures pour départager les meilleures formations SuperStock, dont fait bien sûr partie le Team Dafy/RAC41.

En 24 heures, il peut s’en passer des choses. Et ce fut une nouvelle fois le cas pour les motards engagés dans cette ultime manche du championnat du monde d’endurance.

Pour Chris Leesch et ses coéquipiers, dans le bon tempo en début de course, tout a basculé juste avant la limite des 8 premières heures, moment où sont délivrés les premiers points pour le classement mondial : «On a tenté un pari en anticipant un pit stop sous safety car, mais ça n’a pas marché. On a écopé d’un stop and go, car Takeshi n’a pas vu le feu rouge. On était en tête à ce moment et ça nous a repoussés loin au classement», résume Chris Leesch.

Qui tient à souligner : «C’est aussi une faute des organisateurs : normalement, il y a quelqu’un qui doit être présent avec un drapeau et ce n’était pas le cas.»

Une mauvaise opération comptable. Qui modifiait les plans initiaux : «C’était un moment un peu difficile. On était retombés septièmes en SST, mais on a réussi à remonter petit à petit grâce à de très bons relais de nuit.»

Tant et si bien qu’à trois heures de la fin, elles sont trois motos en trente secondes pour aller chercher la victoire en course : «On savait que les deux BMW avaient un rythme un peu au-dessus de nous, mais on ne s’affolait pas. Elles allaient tellement vite dans la ligne droite qu’on ne pouvait pas les rattraper.»

Finalement, une des BMW a connu des soucis et c’est la n° 9 qui l’a emporté en terminant troisième au scratch alors que Chris Leesch et ses coéquipiers se classaient juste derrière, à une très belle quatrième place : «On savait que ce serait compliqué de rivaliser avec le rythme de la n° 9. On finit premiers Honda, on bat la 55, qui remporte le championnat.»

Même si l’histoire est belle, il y a encore quelques lignes à écrire

En effet, c’est bien la Honda n° 55 qui remporte le championnat avec 10 petits points d’avance sur le Team Dafy/RAC41. Un résultat qui laisse Chris Leesch avec un sentiment mitigé : «Bien sûr si, en début de saison, on nous dit qu’on va faire podium sur les deux grandes courses de 24 heures et un bon résultat à Suzuka, on signe. Maintenant, le but, c’était de décrocher le titre et d’aller chercher une victoire et ça, on ne l’a pas fait. Même si l’histoire est belle, il y a encore quelques lignes à écrire.»

Le motard luxembourgeois ne boude toutefois pas son plaisir de retrouver le podium, qu’il ne quitte plus au Bol depuis 2021 : «Le premier est plus spécial. Après, ça devient presque comme un standard. Mais cela demande d’énormes efforts. Bien sûr, on aurait aimé une place de mieux, mais c’est un grand résultat et il faut le fêter.»

Avant de commencer à réfléchir à la suite : «L’envie est encore là. Je continue de prendre du plaisir dans le paddock. Je vois des progrès au niveau de mon pilotage. Je me vois bien continuer l’an prochain. Il faut juste trouver un projet qui matche avec mes conditions.»

La course a été remportée par la Suzuki n° 1 du SERT-Yoshimura, auteur de la pole position. Elle termine avec trois tours d’avance sur la Yamaha n° 7 du YART et 19 sur la BMW n° 9 inscrite en catégorie Superstock où s’alignent des motos plus proches de la série. C’est la 3e victoire consécutive dans cette épreuve pour l’écurie franco-japonaise du SERT-Yoshimura.

BMW Motorrad était en passe de remporter le titre par équipes, mais le moteur de la n° 37, alors en 2e position, a cassé à 28 minutes du drapeau à damiers, la contraignant à l’abandon et offrant le titre au YART qui devance le SERT-Yoshimura d’un seul point.

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