Mil Morang s’est accroché pour rafler le maillot de meilleur grimpeur du Tour de Luxembourg. Mission accomplie !
Comment s’est passée cette dernière journée de course ?
Mil Morang : Je dois avouer que j’avais les jambes extrêmement lourdes dès le départ. Heureusement que j’ai eu le soutien de mes coéquipiers, sinon, défendre ce maillot n’aurait pas été possible.
Le but était de prendre des points dès le premier Grand Prix de la montagne, mais au milieu de la montée, j’ai demandé à Mathieu (Kockelmann) qu’il y aille. Après, dans la vallée, c’est Mats (Berns) qui m’a ramené dans le groupe.
Je me suis vraiment juste concentré sur le coureur de chez ColoQuick (le Danois Malte Hellerup) et sur le fait de rejoindre la ligne d’arrivée. Je n’ai pas pensé à abandonner malgré le fait que c’était vraiment une journée très difficile.
Avez-vous craint de ne pas remporter ce maillot de meilleur grimpeur ?
À un certain moment, oui, j’ai craint de ne pas pouvoir résister. Mathieu a pris les points au premier GPM, après voilà, il fallait gérer Hellerup. J’ai tellement souffert tout au long de la journée après ces derniers jours où j’ai douté.
Avec un brin de chance et de réussite après tous ces efforts fournis, je suis vraiment content de remporter ce maillot distinctif de meilleur grimpeur sur ce Tour de Luxembourg. Je pense que ce maillot aura une place spéciale à la maison et sera encadré !
«On a une super équipe !»
Quel regard portez-vous sur votre équipe nationale espoirs ?
Ce fut un Tour de Luxembourg fantastique pour nous. On est une équipe d’espoirs et on arrive à faire de tels résultats face à un peloton international. On a démontré à l’entièreté du Luxembourg de quoi on était capables, que ce soit durant les cinq derniers jours ou au Tour de l’Avenir.
Il faut vraiment qu’on arrive à être inscrits à ce classement d’équipe de l’année (lors du gala de Sportpress.lu), car après une telle saison, je pense qu’on le mérite. On a une super équipe !
Vous en êtes un peu le capitaine de route ?
C’est vrai qu’au fur et à mesure du temps, cela s’est développé de la sorte parce que c’est ma force personnelle, de savoir lire les courses et d’essayer de courir intelligemment.
J’essaye de prodiguer des conseils aux autres et aujourd’hui, c’était un peu un moment exceptionnel, car l’équipe a fourni des efforts pour moi. Mathieu m’a dit ce dimanche : « Allez, accroche-toi, je vais te rendre les efforts que tu as faits pour moi au Tour de l’Avenir« , et chacun m’a aidé à aller chercher ce maillot distinctif, alors que je suis davantage un coureur qui préfère donner et faire des efforts pour mes coéquipiers que d’en recevoir.
Recueilli par Alexandre Adam