Les syndicats OGBL et LCGB soutiennent les manifestations organisées ce jeudi 18 septembre contre le budget d’austérité touchant le pays voisin.
Les manifestations organisées par les syndicats seront nombreuses dans toute la France pour protester contre le budget d’austérité toujours sur la table du nouveau gouvernement français. Il faut faire un effort de 44 milliards d’euros d’économie pour équilibrer les comptes de l’État. Mais les sacrifices demandés semblent trop lourds pour une bonne partie de la population française.
À la veille de ce rendez-vous, l’Union des syndicats OGBL-LCGB a tenu à exprimer «sa pleine solidarité avec les salariés, les retraités et leurs organisations syndicales mobilisés de l’autre côté de la frontière».
L’OGBL-LCGB rappelle «qu’après une réforme des retraites imposée sans vote au Parlement, contre l’avis de l’immense majorité de la population et la résistance des syndicats, le président Emmanuel Macron et son gouvernement persistent à vouloir imposer une cure d’austérité sans précédent».
L’Union des syndicats estime que plutôt que «de rétablir l’impôt sur la fortune qu’il a lui-même supprimé, ou de mettre à contribution les plus riches, le président français préfère une fois de plus faire payer les travailleurs – allant jusqu’à envisager la suppression de deux jours fériés». Sur ce point, le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu a indiqué qu’ils ne seraient pas supprimés. Maigre consolation…
Pour l’OGBL-LCGB, la politique «brutale et néolibérale» d’Emmanuel Macron a non seulement «fait exploser la dette et a fragilisé les services publics, mais elle a aussi contribué à nourrir la montée de l’extrême droite».
Pour eux, c’est cette politique qui a plongé la France dans une crise politique majeure, avec des gouvernements fragilisés, sans majorité parlementaire et sans légitimité auprès de la population.
L’union des syndicats a aussi profité de son communiqué pour tacler le gouvernement. Pour l’OGBL-LCGB, il «semble vouloir s’inspirer de ces méthodes, en attaquant directement le modèle social luxembourgeois».
Il affirme «qu’il faut absolument éviter de répéter au Luxembourg les erreurs commises en France et ailleurs» et «rappelle son attachement au dialogue social comme garant de la stabilité politique et réaffirme sa détermination à défendre, sans relâche, le modèle social luxembourgeois contre les attaques du gouvernement Frieden».