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[BGL Ligue] Le Racing va très mal : «On ne comprend pas»


La soupe à la grimace pour les joueurs du Racing.

[BGL LIGUE] Romain Ruffier, gardien et directeur sportif du RFCU, dresse un bilan amer de six premières journées infernales sans le moindre succès.

C’est sur la pelouse d’Echternach, modeste club de D1, que le Racing va tenter, enfin, d’arracher sa première victoire de la saison toutes compétitions confondues. Il y a urgence : les hommes de Yannick Kakoko et Romain Ruffier ne sont pas du tout là où ils devraient être.

Qu’est-ce que c’est que cet enfer dans lequel se retrouve le Racing, européen en mai dernier et relégable après six journées en septembre?

Romain Ruffier : J’ai eu le coach ce matin au téléphone. On cherche des solutions, tous ensemble, et ce n’est pas évident, parce qu’on a du mal à s’expliquer ce qui nous arrive. Ce dimanche, contre Mondorf, on avait une équipe plutôt top.

Enfin c’est l’impression que j’ai, que cette équipe était solide sur le papier, ou je m’enflamme? Vraiment, arrêtez-moi si je me trompe, mais je trouve vraiment que ce groupe a de la gueule. Mais autant on avait parfois de la réussite la saison passée, autant là, cela va toujours dans le mauvais sens.

C’est plus un problème de chance que de mise en place?

Ce n’est pas juste un problème de chance, non. On ne peut pas se cacher derrière ça. Ni derrière les blessés. C’est que tout est mélangé. C’est une question de chance, de confiance, de réussite.

On n’a tellement rien que les joueurs finissent par ne plus prendre de risques ni leurs responsabilités. Rien ne nous réussit. En même temps, on finit trois matches sur cinq en infériorité numérique…

Pensez-vous que l’équipe de la saison passée, moins forte sur le papier mais avec des automatismes huilés, n’en serait pas là?

Possible. Mais on ne peut pas le savoir avec certitude. On a une meilleure équipe que la saison passée, j’en suis persuadé. On a perdu l’attaque? D’accord, mais Herrmann est arrivé, Stolz et Azong aussi.

En plus, on fait Lesquoy et Freire, on parvient à conserver Monge, Dewalque et Ikene… On rapatrie même Dupays! Non, vraiment, on ne comprend pas.

Le titre, clairement, il faut l’oublier (…) C’est même urgent de l’oublier

Le coach dans tout ça?

En fait, la tactique du coach, on n’a même pas le temps de la voir : on prend toujours un but tellement tôt que tout est remis en cause immédiatement. Mais on ne va pas tout remettre en cause parce qu’on est dans une situation difficile. On ne va pas non plus se mettre tous derrière et commencer à balancer de longs ballons, ce n’est pas pour ça qu’on est allés chercher Yannick Kakoko.

Le titre, qu’on vous voyait disputer à Differdange et Strassen, c’est déjà fini?

Oui, je pense que, clairement, il faut oublier. Je ne vais pas vous faire de la langue de bois du genre « la saison est encore longue »… D’ailleurs, c’est même urgent de l’oublier, parce qu’il faut réagir et prendre, au moins, la première victoire de la saison.

Là, on parle juste tout simplement de relancer une dynamique, d’enrayer la spirale négative. Parce qu’on a l’impression que tout, absolument tout, est contre nous. On ne doit pas se désolidariser. On s’y est mis tous ensemble, dans cette situation.

Et l’Europe? C’est fini aussi?

Ça va être dur parce que le niveau est super-homogène. Disons que pour l’instant, on n’y pense pas. Mais c’était l’objectif et ça reste l’objectif.

Aujourd’hui, je me dis que l’idéal serait de faire comme Strassen la saison passée : se rapprocher de la sixième place avant la trêve et revenir très fort après les fêtes. Mais il faut vite une victoire.

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