Battu de quatre buts à l’aller, le HBD s’est qualifié pour le deuxième tour de l’European Cup, le week-end dernier, sur le parquet du Butel Skopje grâce à un ultime pion inscrit par Fynn Köller (24-29).

On entre dans les trente dernières secondes, samedi, sur le parquet des Nord-Macédoniens du Butel Skopje. Les joueurs de la Forge du Sud, qui comptent trois unités d’avance, sont alors éliminés de l’European Cup après avoir perdu la manche aller de quatre buts une semaine plus tôt devant leur public. Moment choisi par le nouveau coach du HBD, Dusko Bilanovic, pour poser un temps mort.

L’idée est claire : arracher l’égalisation – sur l’ensemble des deux confrontations – pour aller se départager durant la séance de tirs au but. La recrue Loris Labonté s’en charge. Égalité parfaite. À cet instant, il ne reste que très peu de temps, mais la possession est en faveur des locaux. Qui cherchent à tuer le suspense.

«Il restait une dizaine de secondes, eux décident de jouer vite avec leur arrière droit. Mais Yakub (Lallemang) et Loris font bloc et l’empêchent de tirer. Il commet un marcher. Mika (NDLR : Herrmann, le gardien) me fait la passe. Je pars en contre-attaque», raconte Fynn Köller.

«Sur le moment, je n’ai pas trop réalisé»

Et puis, l’ailier droit, dans un angle fermé, va remporter son duel avec le gardien adverse juste avant la sirène pour offrir la qualification au club présidé par Christian Schott. «C’était irréel. Sur le moment, je n’ai pas trop réalisé, jubile l’international luxembourgeois, auteur de l’une des réalisations les plus importantes de sa carrière. Toute l’équipe a couru dans ma direction.»

Un scénario délicieux qui vient parachever une séquence totalement folle, c’est-à-dire un 6-1 en faveur des visiteurs au cours des six dernières minutes. «Nous avons eu un peu de chance, mais on avait surtout une meilleure condition physique qu’eux. Nous avons défendu fort et c’est ce qui a fait la différence», détaille le jeune homme.

Et de conclure sur l’état d’esprit du groupe avant ce deuxième round : «On savait que c’était possible de refaire notre retard après la défaite du match aller, car c’était surtout de notre faute : on avait commis trop d’erreurs.» Comme Berchem et les Red Boys, qualifiés d’office, Dudelange sera, lui aussi, au rendez-vous du deuxième tour de l’European Cup. Les Dudelangeois se frotteront, dans un mois, au champion du Kosovo, le KH Rahoveci.