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[BGL Ligue] Strassen prend les points grâce à un but contre son camp


Dur pourles attaquants (ici Avdusinovic) de prendre le dessus sur les défenseurs (ici Delgado) dans ce Progrès - Strassen pas prolifique.Photo : gerry schmit/editpress

Le Progrès a été ramené à ses manquements offensifs du moment, devant. Strassen n’a pas été beaucoup plus brillant, mais il a marqué la différence qu’il y a en ce moment entre lui et un outsider dont le projet n’est pas si avancé.

Le Progrès en fait plus en première période, notamment sous l’impulsion de Hend dans le couloir gauche, qui combine utilement avec Sacras ou Duarte, au hasard du joueur qui a la chance de se trouver aux alentours pour bénéficier de l’enthousiasme du joueur le plus entreprenant du début de match. C’est lui qui déclenche un tir soudain au pied du premier poteau d’Özcan, heureusement pour l’UNA, très vigilant (4e). C’est lui qui part sur une passe de Sacras derrière la jambe d’appui, pour un centre vers Avdusinovic, qui n’enveloppe pas assez (6e).

Il n’y a finalement qu’une occasion de but qui n’a pas besoin de lui pour se développer, côté niederkornois, sur les quarante-cinq premières minutes. Guett-Guett trouve la profondeur pour Schmit et Delgado a toutes les peines du monde à décrocher la caravane. Özcan est encore solide, du poing (37e).

Perez, tout proche de faire un petit hold-up de 60 m

Strassen, dont la meilleure opportunité tombera sur une tentative de lob de Perez de… 60 mètres, captée par un Flauss qu’on découvre félin, a un peu de chance de ne pas se retrouver à dix dès la demi-heure de jeu, quand Sacras, malmené dans son couloir gauche, tend la jambe pour sécher Hend, qui allait partir en contre. Le deuxième avertissement en moins de dix minutes n’était pas loin et Myre s’échauffe à la pause. Le risque est trop grand.

Le match n’en devient pas plus «dingo» au retour des vestiaires et sous l’averse, on s’ennuie. Qui a dit que les grandes équipes produisaient fatalement un grand spectacle? À vrai dire, quand les finisseurs nous font le coup de la panne, c’est assez difficile de s’enthousiasmer. Matheus arrive en retard sur un centre court de Zenadji au premier poteau (52e), et quand Myre l’envoie seul au but, plein axe, le Brésilien n’a pas le réflexe de se laisser tomber quand Peugnet le déséquilibre en l’attrapant par l’épaule. Résultat : il rate son face-à-face avec Flauss (54e).

Peugnet fait un match parfait, jusqu’à… son csc

On a quand même redistribué les rôles, à la pause, et c’est l’UNA qui a un peu plus d’opportunités. Les gars de Bensi vont pourtant marquer sur un centre qui n’est même pas encore dangereux. Sur ce terrain qui fuse, un ballon tendu, au sol, de Perez, va tomber sur Peugnet. Pas mis sous pression mais mal positionné avant son attaque du ballon, celui qui était jusqu’alors le meilleur homme sur le terrain commet l’irréparable avec son bon pied, pourtant, le gauche (0-1, 76e).

Niederkorn n’a plus d’autre choix que de remettre un coup de reins, lui qui s’était un peu endormi. Natami va le donner en lançant Hoxha à la limite du hors-jeu. Mais hors-jeu selon le corps arbitral. Un détail : l’ailier avait visé au ras du poteau (83e). Avdusinovic, de son côté assez transparent, va ensuite faire trembler le haut de la transversale sur un tir puissant de l’entrée de la surface (88e).  Puis au bout du bout des arrêts de jeu, un missile d’Avdusinovic, à ras de tere, est paré miraculeusement par Özcan, qui voit le ballon passer au-dessus de sa barre (90+6). Troisième défaite de la saison, déjà, pour le Progrès.

Julien Mollereau