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Thionville : la rue Joffre retrouve son double sens de circulation


La rue Joffre à Thionville a été rouverte lundi 1 er septembre. Il reste le marquage au sol à réaliser mais pour les automobilistes, c’est un détail. (Photo : philippe neu)

Le retour du double sens de circulation de la rue Joffre devrait permettre de fluidifier le trafic mais ce n’est pas la seule nouveauté de la rentrée.

Thionville un 2 septembre, c’est un peu comme si l’on avait appuyé sur le bouton On/Off de la télécommande. Excessivement calme durant les deux mois de vacances, la ville est redevenue une ruche avec ses avantages et ses inconvénients. La saturation du trafic routier aux heures de pointe fait partie de ce tableau mais il devrait y avoir du mieux pour les automobilistes tentant de rejoindre l’A31 à Beauregard depuis l’hypercentre.

Après huit semaines de travaux, la rue Joffre a retrouvé son double sens de circulatio n. Il est à nouveau possible de l’emprunter depuis le petit giratoire de la place Marie-Louise jusqu’au rond-point Merlin. Cela paraît anodin mais, en réalité, ça change tout «puisque l’on évite la rue Saint-Pierre et son feu. Des personnes nous disent déjà merci !», assure Brigitte Schneider. L’adjointe aux Travaux ne nie pas les embouteillages qui jusqu’ici prenaient les automobilistes en otage depuis la place de la République jusqu’à la rue des Enfants-de-la-Fensch, matin et soir.

La faute au BHNS

«Lorsque cette portion de la rue Joffre était passée en sens unique, au moment de la construction des Jardins d’Arcadie , il avait été décidé que le BHNS (bus à haut niveau de service) passerait par ici, en venant de la Fensch. Il fallait alors en quelque sorte habituer les automobilistes à se passer de cette artère sortante», explique l’élue. On est alors en 2021 et très vite, c’est tout le quartier qui s’étrangle matin et soir. L’augmentation du trafic routier intra-muros n’a pas arrangé les choses. Depuis, le plan de circulation du bus à haut niveau de service a évolué, «il ne passera plus par là mais par la rue Castelnau […] Avec le maire, nous n’imaginions pas que les bus puissent passer par la rue de Bourgogne pour desservir les lycées du centre-ville. C’est beaucoup trop étroit et le secteur est déjà saturé».

Une jonction cyclable

Bref, on rembobine et, 350 000 € plus tard, la rue Joffre retrouve son double sens initial. Pour ce prix-là, la Ville a fait les choses correctement : aucune place de stationnement n’a été supprimée. Le trottoir a été étroitisé coté commerces, des places longitudinales ont été matérialisées. Les 46 places restent gratuites «pour le moment». Dans la partie située près de la station-service, dix emplacements ont été refaits «et nous avons profité de ces travaux pour assurer la continuité de la piste cyclable entre la rue des Enfants-de-la-Fensch et la rue Castelnau, de façon à pouvoir rejoindre les berges de la Moselle de façon sécurisée». Un tracé à tester.

La rue Sainte-Elisabeth en zone bleue

La guerre des places gratuites fait rage dans tout l’hypercentre. Mais puisque beaucoup d’artères sont finalement payantes ou le sont devenues au-delà d’un certain temps de stationnement, les automobilistes ont tendance à s’éloigner et garer leur voiture dans des secteurs résidentiels. Rue Sainte-Elisabeth par exemple.

Une artère pas très éloignée du centre et encore moins de l’embranchement d’autoroute. Résultat, la rue s’est transformée ces dernières années en parking de covoiturage sauvage. « Nous recevions sans cesse des plaintes de riverains. Les gens se garaient n’importe comment et toute la journée. Ce n’était plus possible », lâche Brigitte Schneider. Résultat, depuis le 1er septembre, la Ville a fait passer la rue en zone bleue « afin d’éviter les voitures ventouses ». Rappelons le principe : deux heures de stationnement gratuit, du lundi au samedi, de 7 h à 19 h. N’oubliez pas le disque horodateur.

Par soucis de cohérence, l’ensemble du stationnement de la rue de Strasbourg vient d’évoluer lui aussi en zone bleue (les personnes détentrices d’un statut résident sont exemptées de ce principe). Il restait un quart des emplacements payants, le long de l’ancienne Poste. Une bizarrerie rectifiée.

Chrystelle Folny
(Le Républicain Lorrain)

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