Le Racing s’est réveillé de la fin du mercato avec un dernier joueur manquant à appel : Antonio Pina Gomes rejoint la D1 serbe.
Vertigineux constat que celui dressé par le Racing en cette semaine de trêve internationale : le départ, encore, d’un de ses attaquants, le laisse orphelin de toute sa ligne d’attaque de la saison passée, de ces garçons qui avaient contribué à le porter jusqu’à une place européenne.
Antonio Pina Gomes s’en est donc allé, lui aussi. Après que Mabella a refusé de prolonger quelques semaines pour honorer de sa présence les matches de Conference League pour rallier le club de Terengganu, en Malaisie, après qu’Okpo Mazié a rejoint le Stade Malherbe de Caen, en National 1, C’est le troisième larron de cette triade, l’ailier droit, Antonio Pina Gomes qui a bougé. Direction Radnicki 1923 Kragujevac, club de D1 serbe qui héberge depuis la saison passée Issa Bah, l’ancien ailier gauche du Progrès Niederkorn.
Il faut croire que Bah a convaincu ses dirigeants de creuser le sillon de la BGL Ligue puisque désormais, les flancs de l’actuel 12e de Super Liga Srbije seront animés par d’anciens pensionnaires de DN.
Cela envoie un message clair sur la qualité de notre travail
Un appauvrissement pour le Racing, qui se débat déjà depuis quelques semaines avec son manque de réalisme offensif? Le club, lui, veut le voir comme un enrichissement : «On vient d’envoyer nos trois attaquants dans le monde pro. Il me semble que cela envoie un message clair sur la qualité de notre travail et sur l’opportunité que nous pouvons représenter pour de jeunes joueurs», se félicite en effet Romain Ruffier, directeur sportif du club. Qui verra peut-être la Serbie revenir à la charge très bientôt puisqu’une «hype» est clairement en train de naître, sur place, pour ce que produit le Luxembourg. Après tout, Olivier Thill vient, lui, de signer du côté de l’IMT Belgrade, le 11e.
Désormais, le boulot débute vraiment pour Yannick Kakoko, confronté à un effectif qu’il devait déjà remettre en ordre de bataille, offensivement parlant. Il vient d’hériter, avec Herrmann, d’un nouveau point d’ancrage devant, alors que Daoud est lui déjà reparti. Le Racing, quatre buts inscrits en quatre matches, ne marque clairement pas assez à l’heure actuelle. Il va devoir s’y remettre. La saison passée, il avait fini l’exercice avec 1,66 but inscrit en moyenne par match. À l’heure actuelle, il n’en inscrit qu’un seul par rencontre.
Julien Mollereau