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Le premier onze de Strasser, ce sera vraiment passionnant


Jeff Strasser travaille. Et doit compter sur le sérieux de ses joueurs. (Photo : mélanie maps)

Casse-tête tactique pour les supporters : si on pouvait se douter de ce que Luc Holtz ferait, avec Jeff Strasser, on repart d’une page vierge.

La charnière Carlson-Korac conservée?

C’est la paire qui tenait la route depuis mars, celle qui a gagné contre la Suède (1-0), celle qui n’a pas pris de but contre l’Irlande, n’encaissant qu’un pion en 270 minutes depuis le début d’année. Cela a-t-il vocation à perdurer dans une défense à quatre, sous Jeff Strasser?

Rappelons qu’entre-temps, Enes Mahmutovic a repris une place de titulaire en D1 néerlandaise avec le NAC Breda et que Vahid Selimovic joue beaucoup et bien en D1 roumaine, à Hermannstadt. Un appel d’air pour une défense à trois?

Barreiro devant la défense?

Relancé avec Benfica en soutien d’attaque, l’Erpeldangeois a dit à son nouveau sélectionneur qu’il préférait quand même avoir le jeu face à lui. Cela a-t-il été retenu par Strasser dans son évaluation de la situation, ou «Leo» pourrait-il se retrouver non loin de Danel Sinani sur le terrain, dans un rôle plus créatif qui le rapprocherait de la surface de réparation?

C’est qu’avec Tomas Moreira, Oli Thill et Mathias Olesen, il y a du monde pour jouer les sentinelles.

Où trouvera-t-on Sinani?

Recentré avec bonheur à Sankt Pauli, Danel semble être désormais nettement moins concerné par cette ancienne habitude que ses entraîneurs avaient de le faire rentrer depuis le flanc droit pour aller chercher sa patte gauche. Cela veut-il dire qu’il jouera en soutien d’attaque pour autant?

Ou qu’il pourrait être associé à un autre joueur en pointe? Il reste aussi l’option du milieu en losange, sublimée par la performance contre la Suède, en mars, et dont il tenait la pointe haute. Mais à l’époque, les deux attaquants s’appelaient Gerson et Madjo. Donc peu probable. Le voir associé à un garçon en pointe reste l’option privilégiée.

Les couloirs, c’est pour qui?

Laurent Jans utilisé à droite comme à gauche, est-ce une habitude qui survivra à l’arrivée d’un nouveau sélectionneur? Le capitaine avait sorti des performances plus que correctes à gauche, en juin. Mais avec le retour aux affaires d’Yvandro Borges un cran plus haut, l’éclosion d’Eldin Dzogovic à Magdebourg, le retour dans le groupe de Mica Pinto avec un genou a priori guéri… des redéfinitions sont peut-être à attendre dans les associations des flancs.

À supposer qu’on continue à jouer en 4-4-2, comme en juin. Parce qu’en 3-5-2, ce serait une autre affaire. Et qu’alors, Bohnert et Jans tiendraient fatalement le haut du pavé, en l’état actuel des états de forme.

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