Le nouveau roman d’Emmanuel Carrère, Kolkhoze, fait partie des quinze ouvrages présents dans la première sélection du prix Goncourt, qui sera décerné le 4 novembre, a annoncé l’Académie Goncourt.
Cette sélection pour le plus illustre des prix littéraires français comporte aussi des romans d’écrivains accomplis, comme Natacha Appanah (La Nuit au cœur), David Diop (Où s’adosse le ciel) ou Laurent Mauvignier (La Maison vide), qui figurent parmi les favoris. Ont également été sélectionnés des écrivains moins expérimentés comme Paul Gasnier (La Collision), Maria Pourchet (Tressaillir) ou Hélène Laurain (Tambora).
Les dix membres de l’Académie Goncourt réduiront le nombre des finalistes de 15 à huit le 7 octobre, puis à quatre le 28 octobre. Avant de décerner le prix le 4 novembre au restaurant Drouant, en plein centre de Paris, selon une tradition bien établie.
En 2024, le prix avait été accordé à Kamel Daoud pour son roman Houris., évocation de la «décennie noire» en Algérie. Considéré comme l’un des favoris pour lui succéder, Kolkhoze (publié aux éditions POL) est l’un des nombreux romans de la rentrée littéraire dont la mère est le sujet. Il relate la vie d’Hélène Carrère d’Encausse, mère d’Emmanuel Carrère, qui, après son décès en 2023 à 94 ans, avait reçu un hommage national aux Invalides après une vie consacrée à l’étude de l’Union soviétique puis à l’Académie française, dont elle a été la secrétaire perpétuelle.