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Des obligations qui posent question


L’État israélien continue la guerre à Gaze. 

Déi Lénk demande au gouvernement d’annuler la décision de la CSSF qui a autorisé la commercialisation d’obligations étatiques israéliennes dans toute l’UE.

Déi Lénk est furieux. Pour lui, «le Luxembourg ne doit pas être complice au génocide!». Et pourtant. Selon le parti, avec la décision de la CSSF d’autoriser la commercialisation d’obligations étatiques israéliennes dans toute l’UE, le Luxembourg «contribue directement au financement de la politique illégale du gouvernement Netanyahou». déi Lénk «exige» donc du gouvernement qu’il intervienne immédiatement pour révoquer cette décision.

Le parti de gauche rappelle que ces obligations permettent au gouvernement israélien de récolter des fonds privés dans toute l’UE pour son budget d’État et pour lui, les fonds levés «contribuent directement au financement des opérations militaires dans la bande de Gaza ou ailleurs et permettent la continuation d’une politique israélienne en violation flagrante avec le droit international» a-t-il expliqué par voie de communiqué.

Pour déi lénk, avec cette décision d’autoriser la commercialisation des obligations d’État israéliennes dans toute l’UE, «le Luxembourg soutient directement la politique criminelle du gouvernement Netanyahou et s’expose au risque d’être plus tard accusé de complicité au crime de génocide». Le parti prend l’exemple de la banque centrale d’Irlande qui a pour ces raisons, décidé de ne plus prolonger son autorisation.

Déi Lénk demande au gouvernement d’agir.

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