Malgré plusieurs rappels, tous les airbags défectueux de l’entreprise japonaise n’ont pas encore été changés.

Une dizaine de morts en Europe, des millions de véhicules rappelés dans le monde. Le scandale des airbags Takata, qui explosent lors de chocs anodins, a défrayé la chronique ces dix dernières années. Au Grand-Duché, l’Institut luxembourgeois de la normalisation, de l’accréditation et de la sécurité et qualité des produits et services (ILNAS) a effectué deux rappels en février et juin 2025. Tous les propriétaires des véhicules concernés ont-ils fait remplacer leurs airbags? C’est ce qu’a voulu savoir le député pirate Marc Goergen.

Avant de lui répondre, le ministre de l’Économie, Lex Delles, a rappelé quelques chiffres : cette mesure de rappel concernait en tout, 1 469 voitures aux airbags de l’entreprise japonaise, désormais en faillite. Leurs propriétaires devaient se rendre chez un garagiste pour un remplacement gratuit, les frais étant intégralement couverts par Stellantis.

Parmi ces quelque 1 500 voitures, 351 Citroën C3 et DS3 ont été placées sous mesure «Stop Drive» en juin :  «Les propriétaires ont reçu un courrier officiel les enjoignant de ne plus utiliser leur voiture tant que les airbags n’avaient pas été remplacés», souligne Lex Delles.

Pour l’instant, le ministère estime qu’environ 200 propriétaires concernés n’ont pas encore fait remplacer leurs airbags, malgré les relances. L’ILNAS «suit activement la campagne et continue d’envoyer des lettres aux détenteurs des véhicules non réparés», précise encore le ministre.

Si vous souhaitez vous assurer que votre véhicule n’est pas concerné, rendez-vous sur le site internet de la marque de votre voiture et renseignez le numéro «VIN» (ou numéro d’identification du véhicule) qui est indiqué sur la carte grise du véhicule.