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[Conference League] C’est fini, les erreurs individuelles?


Leandro peut encore hausser le niveau, c’est une évidence. (Photo : gerry schmit/editpress)

CONFERENCE LEAGUE (BARRAGES) La défense a été sous le feu des critiques depuis le début de la campagne. Il lui faudra un «perfect» pour passer Drita, cette fois.

On pensait les avoir récupérés contre The New Saints, les trois fantastiques. Deux matches sans encaisser de buts (deux fois 1-0) avec, au milieu, une rencontre pleine de fragilités dues au manque de boulot des attaquants, largement renouvelés pour une question de fraîcheur, mais pour le même résultat : 1-0. Avec 270 minutes de virginité totale, on en était sûr, d’avoir retrouvé «notre» mur de briques rouges, celui qui n’a encaissé que sept buts en trente rencontres de DN, que Kevin D’Anzico n’a pas hésité, la semaine passée, à qualifier de «meilleure défense d’Europe», parce que c’est une vérité statistique, à défaut d’être une réalité sportive.

Et puis au 3e tour de la Conference League, le Levadia Tallinn a pointé un peu les mêmes erreurs inhabituelles que celles exploitées par Drita, au premier tour de la Champions League. On ne parle pas là de faiblesses structurelles dues à l’apprentissage d’une nouvelle animation, mais bien de manquements chez certains joueurs qui ne nous avaient pas habitués à présenter des failles. Le listing est vertigineux. Un défaut de protection de balle pour Lempereur sur le 0-1 contre Drita, un ballon aérien mal négocié pour Ventura sur le 0-2 du même match, une relance nonchalante qui finit en passe décisive contre son camp pour Bedouret sur le 0-1 contre Tallinn, une absence de couverture de Leandro dans le dos de Brusco sur un long ballon, en Estonie, qui fait 1-1, en prolongations… Sur huit buts encaissés lors de cette campagne européenne, 50 % sont dus, directement, à une «erreur humaine». C’est trop.

C’est mieux, mais encore perfectible

Tout le monde n’a pas réagi de la même manière face au constat et Kevin D’Anzico, dans une longue interview, nous disait clairement que ne pas se rendre compte qu’il y avait un problème, c’était «se mentir à soi-même». C’est sûrement bien plus facile pour lui de dresser ce constat : il est le seul depuis la reprise, qui n’ait pas fauté une seule fois. Mais Dylan Lempereur aussi, se montre sans concession : «On a eu trop de moments de flottement.»

Dans ces montagnes russes performatives, au moins Differdange vient de signer un match référence. Le Levadia était bien plus dangereux que TNS et, au match retour, dans la Le Coq Arena, on a retrouvé cette intransigeance de bloc qui n’a presque rien laissé à l’adversaire, qui est une bonne base de travail.

On pourra juste regretter que Ventura n’ait rien eu à se mettre sous la dent, niveau arrêts, pour relancer une machine encore occupée à retrouver son émouvante régularité de la saison passée; que Bedouret se soit encore rendu coupable d’un premier ballon douteux, plein axe, qui, intercepté, a failli se transformer un contre ravageur au cœur de la deuxième période; que Leandro ait, donc, oublié de se projeter dans le dos de Brusco pour ramasser les miettes d’un duel aérien qui ferait 1-1, trente mètres plus loin. Ce qui, à hauteur d’une rencontre continentale, fait encore beaucoup de scories… À gommer si l’on veut accéder à une phase de ligue de Coupe d’Europe.

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