Anthony Moris, parti pour l’Arabie saoudite, avait prévenu Luc Holtz, avant que ce dernier ne démissionne, qu’il envisageait de mettre un terme à sa carrière avec les Rout Léiwen.
Ce n’est plus un simple petit tremblement de terre, c’est un séisme de magnitude 8 avec raz de marée en prime : après que la FLF a décidé de se passer pour de bon de Gerson Rodrigues, après que Luc Holtz a démissionné de son poste de sélectionneur et rejoint Mannhein, voici donc l’interview d’Anthony Moris, indéboulonnable gardien de but de la sélection depuis onze ans maintenant (il avait commencé lors d’un match contre la Belgique) qui annonce à nos confrères de la Dernière Heure qu’il envisage très sérieusement de mettre un terme à sa carrière internationale.
C’est sa signature en Arabie saoudite, dans le club d’Al KHaleej qui a tout précipité. Le gardien de but, très famille, a déménagé en compagnie de son épouse et de ses enfants dans l’Emirat et ne se voit plus, à 35 ans, s’absenter pendant les trêves internationales, laissant tout son petit monde derrière lui.
«J’ai contacté le sélectionneur pour lui en parler, révèle Moris. Je lui ai dit que je suis en pleine réflexion. Je n’ai pas envie de faire neuf heures de voyage pour revenir en sélection et m’y sentir mal parce que ma femme est restée sur un autre continent. Je me dois d’accorder du temps à ma famille. Ces jours de trêve internationale peuvent justement être l’occasion pour nous de visiter une partie du monde que l’on ne connait pas. Pour être honnête, je penche plus vers le fait de dire « stop » que de continuer».
Rideau, après 73 sélections et alors que le jeune Tiago Pereira, qui semble programmé pour lui succéder, doit encore grandir avec Mönchengladbach?
La clef est peut-être entre les mains du futur sélectionneur, dont on attend la nomination dans les jours à venir, vraisemblablement en début de semaine prochaine. Saura-t-il trouver les mots pour convaincre « Antho » de faire encore une campagne au moins? En aura-t-il seulement l’envie?