Deux des gros postulants au titre se sont laissés surprendre par des équipes qu’on n’attendait pas à ce niveau.
Swift – Strassen (4-2)
Hesperange confirme après la 1re journée : il y a beaucoup plus dans cette équipe que ce à quoi on aurait pu s’attendre. Mais en principe face à Strassen, sa puissance, son rythme déjà là et ses automatismes, il aurait dû en falloir plus pour exister autrement que par à-coups.
Si bien que le Swift a de la réussite de ne rentrer qu’avec un but de retard (un pénalty de Matheus à la 21e après une tête décroisée de Perez contrée de la main par Kaloga) aux vestiaires. C’est que Matheus a été contré par un tacle de Cissé (13e), Sever a paniqué, seul devant le but au terme d’une action de grande classe entre Gonçalves et Perez, préférant frapper fort -mais mal- que de placer (38e), puis le latéral droit a touché la base du poteau sur coup-franc (40e).
Ces ratés, contre toute attente, vont se payer. Une perte de balle de Hall plein axe récupérée par Kaloga et rentrée avec l’aide du poteau par Belliard (1-1, 47e) et une tête de Ninte intercalé, sur coup-franc (2-2, 73e) répondront en deuxième période à un tir sec à ras de terre et entaché d’une grosse incompréhension qui mobilisera M. Sabotic et ses assistants pour cinq bonnes minutes d’explications (1-2, 61e).
Mais l’UNA lâche bien trois points -et pas deux- au Holleschbierg et ce n’est pas une petite information. Car sur un missile de Savane en lucarne (3-2, 84e), Hesperange va prendre l’avantage avant que Captain’ Agovic ne se fasse prendre le ballon dans sa surface, encerclé et piégé par Bouazzati (4-2, 86e). Immense surprise!
Julien Mollereau
RFCU – Canach (1-3)
Ce sont les visiteurs qui entrent mieux dans le match et ça paye immédiatement. Deville s’interpose face à Sow, et parvient même à dribbler Ruffier, sorti de son but, pour finir par marquer (0-1, 4e). L’ex-international luxembourgeois n’a pas fini de faire des émois, puisque peu après, il est seul juste devant la surface, et se fait faucher par Ruffier, de nouveau sorti de son but. L’action se conclu par un carton rouge pour le gardien du Racing.
Le match continue alors avec des hôtes réduits à dix, menés, et sans leur gardien titulaire. Malgré cela, ils ne se démoralisent pas et poussent vers l’avant, aidés par leurs supporters. Toutefois, ce sont les hommes de Godinho qui continuent de mettre la pression, et si ce n’est pour une magnifique parade de Sancho sur un tir de Cafafa, en auraient planté presque un deuxième. La premier tir cadré des hommes de Kakoko est à la demi-heure de jeu, mais Roulez pare bien le tir de Mazie aux seize mètres. Les visiteurs contrôlent le match et le score en reste là.
Globalement, les hôtes poussent pour l’égalisation en deuxième, mais dans ce match très tendu, ils ne parviennent pas à se créer de grosses occasions. À un quart-d’heure de la fin, l’égalisation tant attendue tombe enfin quand Pina Gomes délivre la balle sur un coup-franc du côté gauche où le nouvel entrant, Azong, peut mettre sa tête pour marquer (1-1, 76e).
Néanmoins, la joie est de courte durée, puisque Canach obtient un penalty suite à une faute de Kada sur Deville. Ce dernier s’en charge, et marque son doublé, juste avant de sortir sous les applaudissements (1-2, 82e). Mais les huit minutes d’arrêts jeu sont là pour redonner de l’espoir, mais malgré les occasion, Canach tient bon et fini même par planter le clou en marquant un dernier but. Gomes est lancé sur le côté gauche, et marque dans le petit filet droit d’un tir à ras de terre inarrêtable (1-3, 90+6).
Alessio Frappini