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[Football] «Rome ne s’est pas faite en un jour, alors Strassen…»


Il y avait beaucoup de frustration, en fin de match, chez les joueurs de Strassen, éliminés jeudi soir de la Conference League.

Un but, c’est ce qui leur a le plus manqué, hier soir. Presque plus que la qualification. Les joueurs de Strassen sont enragés de ne pas être parvenus à planter un but au 4e du championnat d’Écosse et Tim Hall, qui n’était pas encore là la saison passée, pour le dépucelage européen de l’UNA contre les Finlandais de Kups, a synthétisé l’affaire en un chiffre : «Voilà, c’est le quatrième match européen du club et on n’a toujours pas marqué.» Ces deux défaites 1-0, précédées d’un nul 0-0 contre Kuopio, puis d’une défaite 5-0 à l’été 2024, confirment en effet le zéro pointé offensif.

Mais ses coéquipiers en voient, eux, les implications immédiates. «On fait le match presque parfait, se désole Denis Agovic. Mais si on marque, ça change tout. C’est ça qui nous manque!» «Aujourd’hui, j’aurais préféré qu’on score plutôt que de faire un bon match. On fait le maximum, mais ça ne rentre pas», ajoute Koray Özcan.

On n’a toujours pas marqué en Coupe d’Europe

«Pourtant, on avait en tête de faire les sacrifices nécessaires et on les a faits. Cette année, on était mieux préparés que la saison dernière, où on voyait ça comme un cadeau», souffle Vova, qui assure que le périple pour rentrer d’Écosse, la semaine dernière, n’a jamais pesé sur les organismes. Cela s’est vu depuis la tribune. Et Arno Bonvini est un directeur sportif fier : «On n’a pas à rougir de ce qu’on a montré. On peut même avoir des regrets, car on était présents dans les duels et sur les deuxièmes ballons.»

Le club a toutefois passé un petit cap par rapport à 2024. Il progresse. C’est palpable, et pour Özcan, c’est même une évidence que c’est une question de temps : «Rome ne s’est pas faite en un jour, alors Strassen… Tout ça, c’est nouveau pour nous. On a montré un beau visage, on se requalifiera et on reviendra. Mais on en sort grandis!»