Une étude du Statec révèle une dépendance notable vis-à-vis de l’Amérique pour le secteur aérospatial, tandis que l’Asie domine les machines non électriques et les télécommunications.

Avec les récents accords douaniers passés entre l’Union européenne et les États-Unis, on entend beaucoup parler des exportations. Un peu moins des importations. Dans sa dernière étude intitulée «Un portrait chiffré des entreprises au Luxembourg», le Statec consacre un chapitre sur la part des produits high-tech dans les importations de marchandises. L’année dernière, ces produits ont représenté 9,4 % de la valeur totale des importations.

Parmi les secteurs les plus représentés, on trouve l’aérospatial en tête de liste, avec une part de 2,9 % des importations totales. Suit ensuite la branche de l’électronique et des télécommunications (2,3 %). A contrario, une partie infime des importations totales de marchandises est destinée à l’armement.

Le continent européen reste le principal fournisseur des produits high-tech au Luxembourg. Sauf dans trois cas. Dans le secteur de l’aérospatial, le pays privilégie surtout les importations originaires d’Amérique (61,7 % de la valeur totale des acquisitions). En revanche, pour les machines non électriques et les télécommunications, c’est l’Asie qui domine le marché avec respectivement 64,3 % et 48,8 % des importations.