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[Conference League] Un trio pour tout casser à Strassen


Diogo Pimentel pourrait être le joueur déterminant pour affronter les Écossais. (photo Luis Mangorrinha)

Strassen va avoir besoin que des garçons se surpassent pour renverser Dundee ce soir à 19 h. On croit savoir qui.

Diogo Pimentel

«Ils ne m’ont pas impressionné dans l’entrejeu», nous a dit, hier, Vova, le récupérateur de l’UNA. C’est aussi peut-être parce que l’activité de Diogo Pimentel, qui semble particulièrement affûté en ce début de saison, a été incessante. Et que le natif d’Alentejo l’a doublée d’une belle précision à la distribution, permettant à son équipe de s’assurer des statistiques très honorables à la possession. Clairement, l’ex-international a dans les cannes ce qu’il faut pour faire mal au milieu de terrain écossais. En 2017, les deux frères Thill avaient signé une performance majuscule au cœur du jeu pour faire vaciller le gigantesque Glasgow Rangers. Au tour de Diogo d’entraîner toute l’équipe dans son sillage?

Amine Zenadji

On ne sait même pas s’il jouera. Mais le titulaire naturel du couloir droit, Amine Zenadji, est peut-être LA clef du match. Peu probable en effet que son coach renvoie le Macédonien Trapanovski de l’autre côté : il s’y est perdu en deuxième période, jeudi dernier, alors qu’il avait sérieusement ébranlé Brandenburger durant les 45 premières minutes. S’il doit revenir harceler quelqu’un, ce devrait être là, sur la droite de la défense strassoise, là où il y a un doute sur l’identité du titulaire.

Et si l’ancien rosportois, Brandenburger, qui a fait son match, reste une alternative très crédible, on aimerait voir ce que donnerait un flanc animé par Zenadji, un garçon bien plus offensif et capable de «mettre sur le reculoir» le meilleur joueur de Dundee. Voire de lézarder une défense qui n’a pas donné toutes les garanties. L’UNA, à Tannadice Park, a peiné à exploiter les lézardes quand elles sont apparues. Pas même Myre, un peu vert à ce niveau. Zenadji, lui, pourrait sans doute.

Nicolas Perez

Le sacrifié de l’attaque, en Écosse. Rentré un peu tard à notre goût, le Marseillais a immédiatement mis un bazar dingue, initié des courses, provoqué des fautes, trouvé Matheus, lui permettant de se rapprocher du but. Est-ce son rôle de joker qui, comme en DN à une époque, la saison passée, lui a permis de profiter de la fatigue ambiante ? Peut-être. Mais quand on prend un ascendant aussi rapide et net sur une défense, cela vaut peut-être la peine de jouer à fond la carte du psychologique. Perez a posé les bases d’une titularisation. Si c’était le cas, elle se ferait sans doute au détriment d’Hadji, qui est moins parvenu à exister.