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[Conference League] «Ce n’est pas tous les jours qu’on se qualifie, j’attendais ça depuis 10 ans»


CONFERENCE LEAGUE (2e TOUR, RETOUR) Sacré soulagement pour tout un club, qui se réjouit de retourner en Estonie, quatorze ans après.

Ils retournent à Tallinn. Et pour Fabrizio Bei, qui était aux anges mardi soir et ravi de recroiser son homologue toujours en place du Levadia («Je pourrai boire un coup avec lui»), il y avait un parfum de délivrance : «Ce n’est pas tous les jours qu’on se qualifie, en Coupe d’Europe. Moi, ça faisait dix ans que j’attendais!»

Geoffrey Franzoni aussi. Son capitaine était en effet là, et se réjouit que son équipe ait fait le boulot comme il se devait. «On a su être patients et costauds. Comme d’habitude quand on est chez nous». Sobre et même presque minimaliste. C’est que les Differdangeois, qui ont annoncé leurs ambitions en début de campagne, n’ont finalement que le sentiment d’un devoir accompli et on le sent bien en écoutant Samir Hadji : «Le but, ce n’est pas d’aller chercher le record du nombre de buts marqués en Coupe d’Europe (NDLR : qui est encore la propriété d’Omar Er Rafik, avec quinze réalisations, mais qui ne devance désormais plus l’attaquant differdangeois que d’une réalisation), mais de marquer pour qu’on passe des tours. On avait un chemin plus simple pour rallier notre objectif (NDLR : la phase de la Ligue) mais on peut aussi y parvenir par le chemin compliqué. Là, on fait deux fois 1-0 et on est solides. On aurait même pu gagner plus largement.»

On peut aller chercher notre objectif aussi par le chemin compliqué

Artur Abreu aussi l’a relevé, ce petit manque de réussite devant le but, mais il ne s’en formalise pas puisqu’il sait aussi que TNS a assez poussé en première période pour avoir quelques regrets. «On savait qu’ils pousseraient. C’est une bonne équipe. Mais on savait aussi qu’on créerait nos chances et on aurait bien aimé mettre un but de plus. Mais ce n’est pas grave.»

Pas grave parce que ça continue. Et que ce parfum de l’épopée est savamment entretenu par Fabrizio Bei : «C’est bien de poursuivre cette aventure. Et là-bas, en Estonie, je pense que ce sera faisable.»  Son directeur sportif, Rémy Manso, le pense aussi puisqu’il estime, de son côté, que «le Levadia, c’est à peu près du même niveau que The New Saints». Il lui faudra peut-être espérer, pour cela, récupérer encore quelques joueurs. Bruninho devrait être le premier à réapparaître. Rauch en a encore pour un mois et Pacheco deux semaines. Cela fera juste pour un 3e tour, mais pour les barrages…?

Le champion en titre n’en est pas encore là. Le staff a envoyé un scout pour suivre le dernier match amical de Bissen du côté de Liège et alors que sa capacité à organiser une tournante sera réduite à sa plus simple expression, Bei n’envisage pas forcément de demander le décalage de son match de la 2e journée de BGL Ligue, contre Mamer : «On ne nous a jamais fait de cadeau, alors on ne va pas en demander».

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