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[Football] Vova : «Le voyage du retour a été plus dur que le match lui-même»


(photo archives Editpress/Gerry Schmit)

CONFERENCE LEAGUE (2e TOUR, RETOUR) Vova, bientôt 40 ans, assure avoir souffert des conditions de déplacement de l’UNA depuis Dundee, mais jure que cela n’hypothèque pas les chances de qualif.

Physiquement, comment vous sentez-vous?

Vova : Ah, ça va. On s’est entraîné dimanche parce qu’il le fallait vraiment. Il fallait retirer un peu de fatigue de ces jambes et, le lundi, ça allait déjà beaucoup mieux. Ce voyage, avec des heures à attendre, cette annulation, c’était presque plus de la fatigue mentale que physique. Et je pense que le voyage du retour a été plus dur que le match lui-même.

C’était épuisant à ce point?

Après le match, j’étais un peu fatigué. Après le voyage, j’étais très fatigué.

Vous nous racontez?

Je suis rentré vers 3 h du matin. Moi, je faisais partie du groupe qui n’a pas eu d’escale. Le privilège de l’âge sans doute. En tout cas, dans mon groupe, il y avait aussi Nicolas Perez. Arrivé à Francfort, il a fallu attendre un autre groupe pendant une heure avant de monter dans le bus. Et là, on n’a pas vu passer le trajet : tout le monde s’est endormi instantanément. Durant le trajet, on a acheté ce qu’on trouvait pour manger mais une fois revenu en Allemagne, au moins, les dirigeants avaient apporté des sandwichs et de l’eau.

Au milieu, ils ne m’ont pas impressionné

C’est que la nuit d’attente à Édimbourg n’a pas été de tout repos non plus…

Eh bien, c’est en arrivant dans la chambre que je partageais avec Ricky Delgado que nous nous sommes aperçus que l’on avait hérité d’un grand lit. Pas deux. Un. Et pas très grand non plus. On s’est demandé comment on allait faire avec nos jambes, mais on a pu se reposer un peu.

Stefano Bensi a clairement indiqué que vos chances de qualification, après ce déplacement hors normes, avaient singulièrement baissé.

C’est un peu normal. On n’est pas une équipe pro. Vous vous imaginez nos difficultés : lundi, certains travaillaient. Moi, ça va, j’avais libre.

Comment vous les avez trouvés, ces Écossais?

Au milieu, ils ne m’ont pas impressionné. Au début du match, avec les premières minutes rythmées et le public, je me suis dit que ça allait être dur mais très vite, j’ai pu communiquer avec Diogo Pimentel et on est tombés d’accord pour dire que ça allait aller, vu le nombre de seconds ballons qu’on grattait. Non, c’est faisable au retour.

ZENADJI, ÇA VA Amine Zenadji semble bel et bien parti pour pouvoir réintégrer le groupe pour le match retour. Victime d’un coup juste avant le déplacement, l’ailier droit, dont la force de percussion a manqué en Écosse, fait les entraînements le plus normalement du monde.

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