CONFERENCE LEAGUE Strassen a patienté des heures à l’aéroport d’Édimbourg, vendredi, sans pouvoir revenir au pays.

Ils avaient déjà été bien embêtés, la saison passée, en rentrant de Finlande, quand le bug géant qui avait frappé les aéroports européens avait cloué une partie de la délégation de Strassen à Helsinki.

Mais le club n’en avait visiblement pas fini avec ses galères et ce qui est plus gênant, c’est que cette fois, c’est entre les deux matches que ses mésaventures surviennent, compromettant la récupération nécessaire. Alors que l’exploit est à portée de main, c’est gênant.

En quittant Dundee pour la capitale écossaise et l’aéroport, Stefano Bensi et ses joueurs avaient déjà entendu qu’ils pourraient avoir une heure de retard sur un emploi du temps qui devait déjà les ramener au pays au-delà des 1 h du matin, en passant par Francfort.

C’est après être arrivé et avoir passé les contrôles de sécurité que la nouvelle est tombée : vol annulé pour un problème côté allemand (des militants écologistes bloquaient l’aéroport). Il faut passer la nuit sur place. On ne se réorganise pas d’un claquement de doigts pour une délégation de près de 80 personnes. Il faut trouver des bus, des chambres et des vols retour, en saupoudrant la délégation sur plusieurs avions.

Les jambes seront plus lourdes

L’équipe a ainsi passé de très longues heures devant l’aéroport, à s’égayer avec un petit ballon amené dans les bagages de Lukas Sever. Jongles, tennis-ballon… bref, ce qu’il était possible d’inventer pour passer le temps, avec une météo plutôt très froide. Une purge de plus, sans aucune garantie d’horaire de retour pour le lendemain. Les jambes seront plus lourdes qu’elles ne devraient être, jeudi, au retour.